Il est venu marcher pour la Randorade mais les journalistes, plus nombreux que prévu, ont interrogé el candidat de la République En Marche dans la 6e circonscription sur l'affaire qui le touche. Apparaissant détendu, le ministre s'est dit "confiant" sur le résultat du scrutin.
Le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand s'est dit "confiant" ce dimanche 4 juin quant à l'issue des législatives dans la circonscription du Finistère où il est candidat, malgré l'ouverture par le parquet de Brest d'une enquête préliminaire dans l'affaire immobilière qui le touche.
Les gens me connaissent, je suis d'ici
"Je suis confiant dans l'avenir du territoire et dans mes capacités à continuer à le servir", a déclaré le ministre en marge de la Randorade, la randonnée pédestre organisée à Rosnoën. il s'agit de l'une des 71 communes de la 6e circonscription du Finistère où Richard Ferrand se présente sous les couleurs de La République en Marche.
Interrogé pour savoir si l'ouverture de cette enquête jeudi par le parquet de Brest était en mesure de le pénaliser il s'est montré optimiste. "Absolument pas!" "Les gens me connaissent, je suis d'ici, je travaille ici pour ce territoire depuis très longtemps donc il y a des liens de confiance qui se perpétuent", a-t-il assuré.
"J'aime mon territoire, je le sers depuis très longtemps, je travaille en lien étroit avec les entrepreneurs, les associations, les élus, les maires et c'est ça qui fait que ce territoire a une belle dynamique", a-t-il poursuivi, après avoir échangé, détendu et dans une ambiance festive, avec des bénévoles et des participants à la Randorade, l'une des plus importantes de la région.
Richard Ferrand, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, avait affirmé samedi, lors d'un déplacement sur l'île d'Ouessant, qu'aucun des éléments qui lui sont reprochés ne le mettait "au banc d'infamie" et qu'il avait "confiance dans la justice".
Le ministre de la Cohésion des territoires est confronté à une polémique et à des appels à la démission depuis des révélations dans la presse fin mai, selon lesquelles sa compagne aurait bénéficié de l'attribution d'un marché de location d'une mutuelle d'assurance, quand il en était le directeur général (1998-2012).
Selon le chef du gouvernement, Edouard Philippe, il n'y a rien d'illégal. Celui-ci a pour l'heure exclu pour l'heure toute démission de son ministre.