Trois députés LREM, dont Sandrine Le Feur, députée du Finistère réclament "une pause" dans l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour stopper la "spirale de violences" et "protéger" l'ensemble des personnes sur le site.
Sandrine Le Feur, députée LREM de Morlaix rejoint les députés de la majorité qui demandent l'arrêt des opérations d'évacuation de la ZAD. Cette agricultrice bio de Morlaix appelle au retour au dialogue.
#NDDL je ne peux que soutenir l'appel de mon collègue @M_Orphelin. La #ZAD doit s'inscrire dans l'état de droit. Arrêt des affrontements et retour au dialogue pour sortir par le haut de cette situation. https://t.co/vjfwm6kAHN
— Sandrine Le Feur (@SandrineLeFeur) 11 avril 2018
De son côté, le député LREM Matthieu Orphelin a aussi réclamé "une pause" dans l'évacuation de la ZAD pour stopper la "spirale de violences", comme l'avait fait la veille son collègue François-Michel Lambert.
Permanence détériorée
Lundi 9 avril, la permanence de Sandrine Le Feur de Morlaix a été détériorée par quelques jets de détritus. Elle avait publié un communiqué dans lequel elle expliquait que "Suite à la courageuse décision du gouvernement de ne pas donner suite au projet de construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes, sa position a toujours été claire, et depuis le début : elle soutient les projets alternatifs, notamment agricoles, dès lors qu’ils s’inscrivent dans la légalité."
#NDDL - Suite à la dégradation de ma permanence à #Morlaix cet après midi je vous propose de retrouver ma réaction ici: https://t.co/47kxMgxqnq pic.twitter.com/bgaZVIFO2c
— Sandrine Le Feur (@SandrineLeFeur) 9 avril 2018
Les forces de l'ordre, qui ont accru mercredi leur pression sur les occupants illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, sécurisaient totalement la zone jeudi matin afin de permettre le déblaiement de la trentaine de "squats" détruits ou en cours de destruction.