Un trafic de chiots démantelé par la gendarmerie près de Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère

Quatre personnes à la tête d'une micro-entreprise de vente de chiots vont être soumis à une enquête judiciaire. Ils sont visés par plusieurs plaintes pour mauvais traitements sur animaux.

Société
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Quatre personnes "installées en micro-entreprises de vente de chiots" sont suspectées d'avoir vendu ou maltraité "plus de 300 chiens", dont "une centaine ont été cédés ou sont décédés", pour un chiffre d'affaires de "plus de 300 000 euros sur 4 ans", a indiqué la gendarmerie sur son compte Facebook.

Une enquête judiciaire avait été ouverte sur la base d'une "succession de plaintes visant à dénoncer des mauvais traitements" comme "l'utilisation de matériels d'insémination non stérilisés", ou encore l'absence de documents officiels de vente. Les investigations ont conclu qu'aucune somme n'avait été déclarée aux impôts et que cette micro-entreprise avait perçu "de manière indue", plus de 150 000 euros d'aides d'organismes sociaux.

Convocation devant le Tribunal judiciaire de Brest

Deux bouledogues français "identifiés" et 12 chiots bouledogues anglais et français sans numéro d’identification ont été saisis lors de la perquisition et remis à la SPA.    Près de 1 500 euros en numéraire ainsi que des vêtements et objets de maroquinerie de luxe ont été également retrouvés sur les lieux. Les quatre personnes mises en cause devront prochainement s'expliquer devant le tribunal judiciaire de Brest.

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