Face aux risques d'impopularité, les grévistes de la SNCF anticipent et essaient de faire de la pédagogie : ils vont à la rencontre des usagers en organisant des assemblées générales publiques. C'était le cas ce lundi matin en gare de Brest.
Au delà du sujet de fond sur la réforme de la SNCF et du statut des cheminots, se pose évidemment la question de la gène que la grève provoque auprès des voyageurs. Des perturbations qui au fil des jours de la grève par épisodes peut créer une impopularité de l'action des cheminots.
Peu ou pas de public
Ce lundi 9 avril, les cheminots de Brest et Landerneau ont quitté en cortège leurs locaux pour rejoindre la gare de Brest. Une assemblée générale publique s'est tenue sur les quais, devant deux trains à l'arrêt. Mais en l'absence de trains, pas ou peu de voyageurs présents pour écouter les revendications des grévistes.Des revendications qui font l'unanimité parmi les agents présents en AG. La même volonté d'accentuer la pression sur le gouvernement, de rester combatifs et de ne pas baisser les bras.
Les grévistes anticipent l'impopularité de leur mouvement de grève. Ils essaient de faire de la pédagogie : ils vont à la rencontre des usagers en organisant des assemblées générales publique.
C'était le cas ce lundi 9 avril matin en gare de Brest.
/ Intervenants : Sandrine Floury, cheminot - Jean-Christophe Hamon, cheminot
De nouvelles actions ?
La reconduction du mouvement a été voté. Plusieurs initiatives pourraient voir le jour vendredi comme une action commune des cheminots de Brest et de Quimper pour un rassemblement plus massif. Ou encore un rapprochement avec les associations d'usagers.La détermination des cheminots brestois semble intacte. Ils cherchent toujours à convaincre le public.