La grippe arrive à grand pas, avec un pic annoncé à la mi-février. Une maladie qui peut vous clouer au lit, et qui pour les plus fragiles, peut même être mortelle. Pour s'en prémunir, le vaccin reste l'un des moyens les plus efficace. Mais il ne reste que quelques jours pour consulter son médecin.
Depuis une dizaine de jours, la Bretagne est passée en phase d’alerte pré-épidermique pour la grippe. Le Réseau sentinelles a relevé en début d’année un taux de 60 consultations pour syndrome grippal pour 100 000 habitants. Ce nombre de visites progresse régulièrement (43 consultations semaine 52, 35 semaine 51). Le pic est attendu d’ici deux à trois semaines. Santé publique France s'attend même à une épidémie un peu plus importante cette année que l’année dernière.
Dans un communiqué, l’Union des Professionnels de santé libéraux rappelle que « les mesures barrières (se laver régulièrement les mains, se couvrir la bouche et le nez en cas de tous ou d’éternuements, l’utilisation de mouchoirs en papier à usage unique…) et la vaccination restent les actions les plus efficaces pour se prémunir de cette maladie grave grevée de complication et de mortalité chaque année ».
Aussi, alerte-t-elle sur le fait qu’il est encore possible de s’en prémunir, mais que le temps est compté. Un message qui s'adresse plus particulièrement aux personnes agées, fragiles, ou en lien avec des personnes à risque.
« Dix à quinze jours sont nécessaires après vaccination pour fabriquer des anticorps anti-grippaux. On a donc jusqu’à fin janvier, après, ce sera trop tard », explique le docteur Thierry Labarthe, président de l’association GECO lib.