Il y a trois ans disparaissaient les quotas laitiers

Depuis trois ans, les éleveurs laitiers doivent composer sans les quotas. La suppression de cette mesure a provoqué une surproduction. L'Europe a produit 3% de lait en plus ces 10 derniers mois. Les éleveurs, comme Denis Jeannin, dans le pays de Fougères, continuent de tirer la sonnette d'alarme.


L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Les quotas laitiers ont disparu il y a 3 ans, jour pour jour. Ils étaient apparus en 1984. A l'époque, le lait coulait à flot, la production européenne augmentait de 2% par an, en moyenne. La France croulait sous les stocks de beurre. En se dotant d'un outil de régulation de la production, l'Europe limitait les volumes de lait, et pouvait garantir un revenu aux éleveurs. Un système qui a fonctionné pendant 31 ans.

La crise est revenue avec la fin des quotas

Depuis la fin des quotas, le 1er avril 2015, avec un changement de Politique agricole commune, la production a recommencé à s'emballer, les prix ont chuté et la crise s'est installée. Aujourd'hui, produire 1000 litres de lait coûte en moyenne 450 euros en Europe, quand les éleveurs français ne sont payés que 340 euros pour produire ce volume. Ce qui signifie, que selon les pays, 25 à 35% des coûts de production ne sont pas couverts.

Les États généraux de l'alimentation, un avenir éloigné

Sur chaque litre de lait produit, les éleveurs perdent de l'argent. Ils sont donc inquiets même si les états généraux de l'alimentation promettent que les prix des denrées agricoles seront fixés en tenant compte des coûts de production à l'avenir. Cet avenir leur semble parfois bien lointain.

Les années passent, les problèmes demeurent

Les éleveurs avaient manifesté contre les quotas, puis ils sont descendus dans la rue pour demander leur maintien. Les années passent, les problèmes demeurent. En 1984, les agriculteurs avaient envoyé un télégramme à, François Mitterrand, ils demandaient le droit de vivre décemment de leur métier.

Le reportage à Luitré (35) de Séverine Breton et Thierry Bouilly

Reportage à Luitré (35) de Séverine Breton et Thierry Bouilly Interview : Denis Jehannin, vice-président France Milk Board Grand Ouest


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information