La cour d'appel de Rennes a confirmé la condamnation prononcée à l'encontre d'un ancien militaire de Pléchâtel (Ille-et-Vilaine). L'homme, adepte du tir sportif, avait tiré sur les chats de ses voisins à la carabine à plomb.
La cour d'appel de Rennes a confirmé la peine infligée en première instance à un ancien militaire de Pléchâtel (Ille-et-Vilaine). L'homme, adepte du tir sportif, avait tiré sur les chats de ses voisins à la carabine à plomb.
Ce père de famille, âgé de 60 ans, avait écopé d'une amende de 1.000 € devant le tribunal correctionnel de Rennes en août 2018 pour des tirs visant deux chats du voisinage. Les animaux de compagnie souffrant de "sévices graves" suite à ces tirs.
Se déclarant innocent, l'ancien militaire a fait appel de ce jugement. Des arguments qui n'ont manifestement pas convaincu la cour d'appel de Rennes qui vient de confirmer la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel.
L'une des voisines du mis en cause, avait déposé plainte à la gendarmerie de Bain-de-Bretagne. Absente de son domicile le 16 août 2017, la famille découvre à son retour son chat couché dans le jardin avec des blessures au flanc arrière et les poils couverts de sang.
Espérant dans un premier temps que les blessures sont superficielles, la famille constate que l'état de l'animal se dégrade. Contre toute attente, le chat a du plomb dans la cage thoracique. La famille décide alors d'euthanasier son animal de compagnie à l'agonie.
L'homme qui n'aimait pas les chats
L'habitante de Pléchâtel contacte la mairie pour déclarer son préjudice. Or un mois plus tôt, un autre chat de la commune a lui aussi reçu du plomb, au niveau de la tête cette fois. La plaie est "évocatrice d'une blessure par arme à feu" précise-t-on à l'audience.
Son propriétaire a constaté une blessure au niveau de l'œil le 26 mai 2017. "La plaie n'était pas infectée, il ne s'est pas inquiété mais un objet commençait à en sortir", a retracé le président de la Cour d'appel. Il s'agit d'un plomb qu'un vétérinaire parviendra à sortir de la plaie.
Un tir volontaire et visé
Le professionnel de santé indique alors aux propriétaires que leur chat a été victime d'un "tir volontaire et visé". Ces amoureux des félins ont bien soupçonné leur voisin sans pour autant porté plainte. Ils ont simplement signalé l'affaire en mairie.
L'un des propriétaires des chats blessés s'est permis de contacter l'ex-femme du mis en cause. La mère de famille lui a indiqué : " mon ex-mari est capable de faire du mal à ces animaux puisqu'il n'aime pas les chats". La justice a reconnu la culpabilité de l'ancien militaire en confirmant la sa condamnation à 1000 euros d'amende.
Avec CB / PressPepper