250 postes étaient à pourvoir ce jeudi dans plus de 160 entreprises bretonnes, lors d'un speed dating organisé à Tinténiac (35) . "La reprise économique est là, les entreprises ont la possibilité d’accueillir des collaborateurs et ne veulent pas attendre" explique Pierre Merhand, l’organisateur.
Elles se nomment, Gavottes, Kermené, Pharmaouest, Coralis – Eurial, Les Celliers Associés – Val de Rance, une quinzaine de grosses entreprises industrielles du nord de Rennes et 150 sociétés du groupement d’employeurs Atouts sont à la recherche de 250 salariés.
Julie vient de finir sa formation de technicienne qualité en alternance, elle est à la recherche d’un premier vrai poste. Jonathan lui, cherche une alternance, ils ont tous les deux poussé la porte du job-dating. En quelques minutes, ils rencontrent des responsables des services des ressources humaines, déposent leurs curriculum vitae, discutent, échangent.
"On n'embauche pas un CV, mais une personne"
"Avec la période qu’on vient de vivre, explique Pierre Merhand, on voit bien que c’est beaucoup plus compliqué de recruter qu’avant. Les gens ont perdu l’habitude de se parler. Mais quand on est chef d’entreprise, on ne recrute pas un CV, on embauche une personne. Et quand on est demandeur d’emploi, on ne postule pas pour une entreprise sur son site internet, mais sur la réalité. On a besoin de liens humains."
Le directeur d’Atouts constate, jour après jour, que la reprise est là. Il en est persuadé, c’est maintenant qu’il faut agir.
Sinon, on peut attendre septembre, octobre ou bien novembre, mais moi, je fais le pari qu’il ne faut pas attendre. Il y a des postes, dans l’industrie, dans le tertiaire, dans la restauration, le bâtiment, les transports. Il faut y aller.
"Dans la laiterie Laïta de Créhen, il y a entre 25 et 30 postes à pourvoir en CDD et en CDI" confirme Hanna Rousseau, responsable du recrutement chez Laïta. A la fois des postes opérationnels, de conducteurs de ligne, ou des postes support, d’assistante RH par exemple. "Pour nous, dit-elle, c’est important de participer à ce type de rencontres."
"Certaines entreprises connaissent des difficultés à cause du manque de bras ajoute Pierre Merhand. Un salarié qui manque, ça complique d’un seul coup toute l’organisation."
Dans la journée, 150 personnes demandeurs d’emploi sont passés, certains ont décroché des rendez-vous la semaine prochaine, d’autres dès demain ! Signe qu’effectivement, il ne fallait peut-être pas attendre !