La préfecture d'Ille-et-Vilaine appelle à la vigilance en forêt, concernant les risques d'incendie. Celle de Paimpont, est particulièrement sensible à cette menace, depuis le dramatique incendie de 1990. Aujourd'hui, dans un contexte de sécheresse, tout est mis en oeuvre pour prévenir les risques.
La préfecture d'Ille et Vilaine appelle à la vigilance en raison d'un risque élevé de feux de forêt. Paimpont connue aussi sous le nom de forêt de Brocéliande est particulièrement sensible à cette menace. Depuis 1990, année de l'incendie qui ravagea 700 hectares et notamment le site du Val Sans Retour, tout le monde est sur le qui-vive.
Sécheresse et tourisme, risque d'incendie au plus haut
La forêt légendaire de Brocéliande, ce sont 9 000 hectares de massif forestier et de landes, avec un seul écogarde. Denis Cohan patrouille tous les jours et redouble de vigilance depuis quelques jours. Le risque d'incendie est en effet au plus haut, en raison de conditions climatiques favorables. "Des températures excessives, une sécheresse, ce sont les conditions optimales pour les départs de feu" explique l'écogarde, "l'afflux touristique important en juillet et août accentue énormément les risques de départ d'incendie, puisque à 90%, ils sont d'origine humaine"
135 € d'amendes pour tout geste interdit
A moins de 200 mêtres de forêts, de landes ou de broussailles, il est donc interdit d'allumer un barbecue, d'installer un bivouac ou de jeter son mégot, sous peine d'écoper d'une amende de 135 euros. A l'Office de tourisme de Paimpont aussi, les messages de prévention alertent les 160 000 visiteurs annuels. Même avant de plonger dans les légendes arthuriennes, les visiteurs sont sensibilisés au risque de départ de feu. Les conteurs font eux aussi de la prévention.
Eviter de revivre l'incendie de 1990
L'Objectif c'est bien d'éviter de revivre des incendies, comme ceux terribles d'avril 1984 ou de septembre 1990. Un sinistre, qui a duré cinq jours et durant lequel plus de 700 hectares sont partis en fumée. Cette forêt reste fascinante mais elle est fragile, et les touristes de plus en plus nombreux doivent aussi apprendre à la protéger.