Le secteur de la métallurgie recrute en Bretagne. La construction navale ou automobile, le secteur de l'équipement agricole ont par exemple besoin de soudeurs, de chaudronniers, de tuyauteurs. La Région tente de fournir davantage de candidats.
C'est un secteur qui a longtemps souffert d'une mauvais image. La métallurgie c'est "sale, bruyant, fatigant". Pourtant aujourd'hui l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) ne cesse de promouvoir les attraits de cette filière.
Si les emplois sont souvent d'abord des CDD longue durée, il est possible de décrocher très vite un CDI. Sans oublier le profil des postes proposés, la plupart du temps qualifiés: un tourneur-fraiseur peut gagner en début de carrière entre 1500 et 1800 euros net.
La filière cherche des candidats
Cette année , la branche métallurgie prévoit 3351 projets de recrutement. 66 % seront difficiles à satisfaire. Il faut donc plus que jamais proposer une offre de formation efficace. Les Greta et l'AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) sont à la manoeuvre avec des formations financées par la Région. L'apprentissage et l'alternance sont des outils adéquats notamment pour attirer des candidats à la reconversion. Les demandeurs d'emploi mais aussi les étudiants qui souhaitent changer de voie sont particulièrement ciblés. La Région a d'ailleurs décidé de relever de 25 à 30 ans l'âge limite d'entrée en apprentissage.
Par ailleurs, le coup de pouce pourrait aussi venir du gouvernement. Le ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé une refonte de la formation professionnelle. La création de véritables "campus professionnels", la simplification de la carte des formations pourraient attirer de nouveaux profils et à terme régler en partie les difficultés de recrutement .