Un homme de 54 ans a été interpellé à Rennes ce 30 novembre et placé en garde à vue. Mis en cause dans une affaire de violences conjugales, son ADN a été entré dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Il correspond à une trace prélevée sur les lieux de la découverte du corps de Nadège Desnoix, tuée en 1994.
Le 25 mai 1994, le corps de Nadège Desnoix, est découvert dans un bosquet à Château-Thierry sur un sentier au bord de la voie express. La jeune fille a été étranglée et poignardée à plusieurs reprises. À côté du cadavre, son cartable et une rose coupée. Elle avait 17 ans.
Pas de témoignages, pas de pistes. L'enquête s'enlise. Un instant, le tueur en série, Michel Fourniret est soupçonné, mais rien n’aboutit.
L' ADN au secours des enquêteurs
En 2011, au vu des progrès de la police technique et scientifique, les scellés de l’affaire sont réexaminés. Sur le chouchou qui attachait les cheveux de la jeune fille, les enquêteurs découvrent de l’ADN, mais l’empreinte est inconnue.
Et puis, il y a quelques jours, l’ADN d’un quinquagénaire prélevé après des violences conjugales est introduit dans le FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques). Le fichier établit une similitude avec celui du chouchou.
L’homme a été interpellé, placé en garde à vue. Il serait déjà connu pour des affaires d'enlèvements de mineurs et de viols.