Plus de 400 armes, dont des fusils d'assaut, ont été saisies lors d'une opération menée du mardi 8 au jeudi 10 octobre dans une cinquantaine de départements. Cette opération visait un trafic d'armes national et international, a dévoilé le parquet de Rennes.
De mardi à jeudi, une opération judiciaire a été conduite par la section de recherches de la gendarmerie d’Angers (Maine-et-Loire) dans le cadre d’une information judiciaire de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Rennes.
350 gendarmes, 50 départements
Cette opération a été menée suite à l’interpellation en février 2019, de quatre trafiquants qui importaient des armes depuis les États-Unis et la Serbie, et la découverte d’un atelier de remilitarisation d’armes en Seine-et-Marne.L'opération a mobilisé 350 gendarmes des unités de recherches et territoriales, ainsi que des spécialistes de l'institut de recherche criminelle et du service central de renseignement criminel de la gendarmerie, renforcés d’équipes cynophiles.
Au total, plus d’une centaine de perquisitions dans une cinquantaine de départements ainsi qu'une centaine d’individus entendus en qualité de mis en cause.
Plus de 400 armes
Plus de 400 armes d’épaule et de poing détenues illégalement ont été saisies. Parmi elles, 20 fusils d’assaut, et plus de 200 armes de poing.Selon le communiqué de Philippe Astruc, procureur de la république de Rennes, "les enquêteurs poursuivent ainsi le démantèlement d'un important réseau de receleurs et de trafiquants participant de façon active au commerce illégal d’armes à feu sur l’ensemble du territoire national."