Le lundi 22 octobre au soir, un accident avait fait plusieurs blessés dont une conductrice de 67 ans, toujours entre la vie et la mort. Le conducteur de l'autre voiture impliquée a été mis en examen puis placé en détention ce jeudi soir. Il avait consommé des stupéfiants et roulait trop vite.
Ce lundi peu après 21h, une Audi percutait une Dacia au carrefour du lieu-dit La Tremblais à Nouvoitou près de Rennes. Une femme de 67 ans était transportée dans un état grave, son pronostic vital engagé. Parmi les sept personnes impliquées dans l'accident, trois autres dont un enfant de 12 ans étaient blessées et évacuées sur des centre hospitaliers de Rennes.
Deux jours plus tard, le mercredi 24 octobre, deux des trois occupants de l'Audi, un jeune homme et sa sœur, étaient placés en garde à vue à la gendarmerie de Châteaugiron.
Vitesse excessive, sans éclairage
Les faits restent à préciser selon le parquet de Rennes mais les premiers éléments de l'enquête de gendarmerie tentent à prouver que "l’Audi circulait à vive allure et sans éclairage". La voiture n'aurait pas été vue par la conductrice sexagénaire de la Dacia.Couvert par sa sœur
Ce jeudi 25 octobre au soir, le jeune conducteur de l'Audi a été présenté à un juge d'instruction de Rennes. Il a été mis en examen pour "blessures involontaires aggravées par deux circonstances" puis placé en détention provisoire."Son placement en détention est justifié par le risque de réitération, et la nécessité de préserver les actes d'enquête à venir, dans la mesure où il a déjà démontré vouloir dissimuler des éléments sur les circonstances de l'accident" explique Delphine Dewailly, procureur de la République adjoint de Rennes.
C'est lors de sa garde à vue avec son frère, que la jeune femme de 25 ans a avoué qu'elle n'était pas au volant de l'Audi au moment de l'accident mais que c'était son jeune frère de 19 ans. Si le contrôle d'alcoolémie du jeune homme s'est révélé négatif, il n'en est pas de même avec le dépistage aux stupéfiants qui s'est révélé positif.
Le parquet de Rennes précise que "le juge d'instruction saisi et les enquêteurs qui agiront sous ses directives, auront précisément à cœur de déterminer avec précision les circonstances exactes des faits" et "que l'état de santé des blessés justifie que priorité soit donnée à leur rétablissement, et qu'ensuite, ils puissent apporter leur concours à l'enquête".