Une cinquantaine de personnes sans-abri devaient être logées sur une friche de la SNCF, à Bruz, dans le cadre d'un programme de solidarité nationale. Sans renoncer à l'accueil proposé, d'abord dans un hôtel de Montgermont, la Préfecture cherche un nouveau terrain pour ses logements modulaires.
Dans le cadre de son projet de lutte contre le "sans-abrisme", un hôtel de Montgermon accueillera des familles en provenance d'Ile-de-France. Pour la suite, c'est un terrain de la SNCF à Bruz qui devait prendre le relais, avec des logements modulaires.
Mais "constatant que l’emprise foncière SNCF de Bruz d’abord envisagée nécessiterait de trop lourds investissements, notamment du fait de la pollution du terrain, l’État a décidé de ne pas recourir à cette parcelle", apprend-on via un communiqué.
La Préfecture recherche donc à identifier un autre terrain sur le territoire de la métropole rennaise, "dans le même esprit de transparence et dialogue qui prévaut depuis l’origine du projet".
En mai dernier, élus locaux et associations remettaient en question ce centre d'accueil temporaire de sans-abri, dénonçant "des conditions d'installation indignes" sur un terrain pollué "aux hydrocarbures et aux métaux lourds".
Un hôtel de Montgermon jusqu'à l'automne
Un hôtel de Montgermont est en cours de travaux pour accueillir, "au cours de la semaine du 19 au 23 juin" une cinquantaine de personnes volontaires en provenance d'Ile-de-France. Ce projet "de solidarité nationale" consiste à effectuer une expertise de leur situation administrative - ils sont pour la plupart réfugiés ou demandeurs d'asile - et de leur proposer une "réorientation dans l'un des autres départements bretons".
C'est l'opérateur social Aurore qui sera chargé d'accompagner cet accueil et de "répondre à leurs besoins immédiats", avec notamment des travailleurs sociaux.