18 ans de réclusion criminelle, ont été requises par l'avocat général contre Josiane Le Couviour, belle fille de la victime, et contre Wenceslas Lecerf. Il a aussi demandé 15 ans contre Guénolé Madé, le complice de Lecerf, et 8 ans contre Loic Dugue, le jardinier de Josiane Le Couviour.
Pendant 2 heures, l’avocat général Yves Boivin (qui a fait ses dernières réquisitions à Rennes aujourd'hui), a tenté de démontrer qu'il y a bien eu assassinat et complicité d'assassinat de la part des quatre personnes qui comparaissent depuis deux semaines devant la cour d’assises d’appel de Rennes pour l'affaire Le Couviour. C'est pourquoi, il a requis 18 ans de réclusion criminelle, contre Josiane Le Couviour, belle fille de la victime, et contre Wenceslas Lecerf. Il a requis une peine moindre à l'encontre de Guénolé Madé, le complice de Lecerf, mais qui ne soit pas inférieure à la peine de 15 ans de réclusion criminelle prononcée lors du premier procès à Vannes. Il a enfin requis 8 ans d’emprisonnement contre Loic Dugué, le jardinier de Josiane Le Couviour, la même peine que celle prononcée en première instance car celui-ci n'avait pas fait appel.
Lors de son réquisitoire, l'avocat général s'est tourné vers les 2 frères Le Couviour, Philippe et Jean Jacques : " le mobile est l'argent et vous êtes tous les deux moralement à l'origine de ce drame, vous êtes tous les deux méprisables".
L’avocat général a estimé que Josiane Le Couviour, accusée d'avoir commandité l'assassinat de sa belle-mère en 2009, "n’a aucun courage et a fait faire aux autres ce qu’[elle] n’osait pas faire elle-même".
En première instance, 20 ans de prison avaient été requis à l'encontre de Josianne Le Couviour et Wenceslas Le Cerf, et 10 ans pour Gérard Madé et Loic Dugué.
Josiane Le Couviour, 63 ans est accusée d'avoir commandité l'assassinat en 2009 de sa belle-mère, sur fond de querelle d'héritage dans une riche famille d'industriels bretons, et de ses trois complices.
Les plaidoiries de la défense ont lieu demain. Le verdict sera rendu mercredi dans la journée.