Cesson Rennes Métropole Handball : appel au financement participatif

Confinement, matchs à huit clos, aucune billeterie : le club Cesson Rennes Handball est dans le rouge au niveau financier . Un appel au financement participatif a été lancé auprès du public pour collecter 100 000 euros et sauver l'avenir de l'équipe, actuellement dixième de la Starligue.

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Comme tous les clubs de la Starligue, qui reprend ce jeudi 4 février , Cesson-Rennes, actuellement 10eme au classement,  est sevré de ses recettes de billetterie depuis le reconfinement et les huis clos et se retrouve au bord du précipice. Le club breton de hand a donc décidé de lancer un appel au financement participatif.

La location de  la salle de 4.500 places de la Glaz Arena, que le club remplissait en moyenne aux deux-tiers, coûte 400.000 euros par an au Cesson-Rennes Métropole. 
Le club a survécu au premier confinement grâce à la suspension des compétitions, qui a permis de mettre ses 21 salariés, joueurs compris, au chômage partiel.  

Désormais, nous sommes des intermittents du spectacle qu'on oblige à jouer à huis clos, à produire un spectacle sans spectateur. On marche sur la tête.

Stéphane Clémenceau, Président Cesson Rennes Handball

Le risque de mettre la clé sous la porte 


Le huis clos a creusé un trou de 550.000 euros dans le budget annuel de 3,2 millions d'euros. Les aides gouvernementales mises en place avec le reconfinement devraient couvrir environ 200.000 euros, entre exonérations de charges patronales (90.000 euros), fonds de compensation de billetterie (50.000 euros espérés) et maintien d'une journée de chômage partiel par semaine avec l'arrêt des activités de représentation (60.000 euros). Mais il reste au moins 350.000 euros à trouver sous peine de devoir mettre la clé sous la porte à la fin de la saison.

Baisser les salaires des joueurs comme les clubs de foot s'y essaient? Pas question: ils touchent 3.000 euros par mois en moyenne, alors que les salaires en Starligue, même en excluant le PSG nettement au-dessus du lot, tournent autour de 4.500 euros.
Alors le club en a appelé à ses trois leviers classiques: les partenaires, les abonnés et surtout les collectivités territoriales dont les subventions représentent en temps normal 20% de son budget.

100 000 euros espérés auprès des donateurs !


Fin novembre, Cesson a fait  appel au financement participatif via cinq formules de 15 à 500 euros. Une première expérience de ce type avait permis de récolter 70.000 euros après l'affaire des paris truqués sur le match Cesson-Montpellier en 2012, qui avait fait fuir des partenaires même si les joueurs du club breton n'étaient pas en cause.
Cette fois-ci, le club espère pousser jusqu'à 100.000 euros. Après avoir passé le cap des 500 donateurs, la campagne se poursuit, régulièrement relayée par les joueurs auprès de leurs abonnés sur les réseaux sociaux.


La campagne pourrait aussi déboucher, dans quelques années, sur une ouverture du capital à un actionnariat populaire. Mais pour cela, il faut que Cesson-Rennes survive.
 

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