La BAC (brigade anti-criminalité) de Rennes compte une trentaine de membres, hommes et femmes. Tout le temps sur le qui-vive et en action, ils traquent le flagrant délit. Une de nos équipes les a suivis dans leur travail.
La mission de la brigade anti-criminalité de Rennes ? Lutter contre la petite et moyenne délinquance, du vol en passant par les violences. Leur maître-mot ? Le flagrant délit, c'est-à-dire intervenir le plus rapidement possible sur les lieux du délit, "voir le geste". Et ce n'est pas le plus facile. Pour cela, trois équipes se relaient jour et nuit et sillonnent la ville. Constamment sur le terrain, leur travail consiste à interpeller les délinquants et à fournir des éléments qui nourriront l'enquête de la police judiciaire.Jeu du chat et de la souris
80% des affaires traitées sont liées au trafic de stupéfiants. A Rennes, la place de la République est particulièrement concernée par des dealers qui opèrent en territoire conquis. Selon les délinquants, "c'est un commerce comme un autre". Lors des interpellations, "l'idéal" est d'attraper vendeur et acheteur pour établir le flagrant délit.Ces agents côtoient aussi la misère sociale. Il n'est pas rare pour eux d'intervenir lors de conflits familiaux, violences conjugales. Dans tous les cas de figures, ces hommes et femmes se protègent toujours physiquement (port du gilet pare-balles, y compris pour nos journalistes pendant le tournage) et essaient d'anticiper au maximum les situations.
A. Billet, V. Bars, A. Masteau
On ne rentre pas à la BAC facilement. Une sélection physique et psychologique a lieu à l'entrée. Tous les 3 ans, ces policiers doivent passer des tests pour re-prouver leur aptitude.