Depuis une semaine à Rennes, un mouvement de grève, initié par le syndicat Sud Santé, touche une partie des salariés du centre hospitalier Guillaume-Régnier.
Ce mardi matin, sous la tente installée à l'entrée du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie Guillaume-Régnier, les grévistes se succèdent. Peu nombreux, ils viennent pour une heure ou deux de débrayage, échanger sur leur situation et se tenir au courant de l'évolution du mouvement avec les représentants syndicaux.
Un sous-effectif et un manque de lits
Le mouvement social, initié le mardi 7 novembre, a été lancé par le syndicat Sud Santé, la CGT et la CFDT, les deux autres organisations syndicales du CHGR n'appelant pas à la grève.
Sud pointe du doigt un sous-effectif chronique, un manque de lits dans certaines unités de soins, une "violence permanente palpable" au sein de l'établissement envers les personnels soignants. Des revendications qui, selon le syndicat, restent sans retour de la part de la direction et de l'Agence Régionale de Santé.
La direction "mobilisée" pour l'amélioration des conditions de travail
De son coté, la direction de l'hôpital indique dans un communiqué daté de ce lundi 13 novembre, "mener une politique volontariste d'amélioration de la qualité de prise en charge des usagers et des conditions de travail de ses professionnels", mais "tout en veillant aux équilibres budgétaires".
Elle prétend répondre aux attentes des salariés par la mise en place de mesures concrètes, "dans un cadre budgétaire contraint". Dans les mesures prises, elle cite un dispositif d'évaluation des professionnels de l'établissement (suite à une période de conflit social), une refonte progressive des organisations de travail afin de prévenir les situations de sous-effectifs, puis la mise en place d'un plan de prévention des risques psycho-sociaux.
Depuis une semaine à Rennes, un mouvement de grève, initié par le syndicat Sud Santé, touche une partie des salariés du centre hospitalier Guillaume Régnier.
Reportage : G. Papin / L. Bonis / B. Thibaut.
Intervenants :
- Jacques Meny, secrétaire syndicat SUD Santé hôpital Guillaume-Régnier ;
- Séverine Thebert, patiente ;
- Bernard Garin, directeur du centre hospitalier Guillaume-Régnier.