JO Paris 2024. Sur "Alors on danse", "j’ai senti mon cheval transcendé". La cavalière bretonne Pauline Basquin raconte l’histoire de son incroyable concours

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Leur prestation sur la musique de Stromae n'a pas été récompensée par les juges. Mais à l'applaudimètre au Château de Versailles, et au nombre de vues sur les réseaux sociaux, la cavalière bretonne Pauline Basquin et son cheval Sertorius semblent avoir été plébiscités par le public. Sur le plateau de France Télévisions, la cavalière bretonne est revenue sur son incroyable concours.

Le 4 août, Pauline Basquin et son cheval "Sertorius de Rima" n'ont terminé que 16e de la finale du dressage, mais les images de leur concours dans les jardins du Château de Versailles n'en finissent plus de faire le tour du monde sur les réseaux sociaux.

Si la cavalière bretonne a reconnu "une faute aux changements de pieds", pour le public, l'élégance de la prestation a pris le pas sur l'erreur technique relevée par les juges. Avec à la clé des applaudissements nourris en tribune, et 4 millions de vues sur "Tik-Tok". L'osmose parfaite du couple, sur la musique de Stromae, fait l'unanimité.

@francetvsport #Paris2024 | 🐎💃 « Alors on daaaaaaaaanse » 🎶🤩 #olympics #equestrian #stromae ♬ son original - France tv sport

Stromae, mais aussi Bowie, M, ou IAM 

Avant de devenir écuyère au "Cadre noir de Saumur", Pauline Basquin a été formée par son père au "Shamrock Poney Club" de Pacé près de Rennes. 

durée de la vidéo : 00h00mn22s

"C’est Jean Morel, notre sélectionneur qui m’a demandé après les Championnats d’Europe de changer de musique, et d’en trouver une qui emmène le public", a-t-elle expliqué à Léa Salamé sur le plateau de "Quels jeux ! " sur France 2.   

"J'ai senti mon cheval transcendé"

Si le choix de la musique est important, la "connexion avec le cheval" est essentielle, a poursuivi la cavalière rennaise.

"Il ressent vraiment toutes nos émotions. Et moi, quand je suis émue par une musique ou qu’elle me parle, je lui transmets, et il le ressent".

Le Stromae à la fin, bien rythmé avec le public qui s’est mis à applaudir, ça m’a vraiment émue. J’ai senti mon cheval transcendé par les applaudissements, comme s’il se disait : "mais c’est pour moi", et d’ailleurs, il a remis un petit peu d’énergie à la fin. Il l’a vraiment senti."

Pauline Basquin

cavalière de l'équipe de France d'équitation

Sertorius, un cheval qui revient de loin

Sur le plateau de France 2, Pauline Basquin a souligné aussi combien cette belle aventure des JO relève un peu du miracle.

D'abord parce qu'au départ, Sertorius, aujourd'hui âgé de 14 ans, "n’avait pas du tout été acheté pour faire du dressage, mais pour faire les sauts d’École du Cadre Noir. Comme il était petit, ils me l’ont confié en attendant qu’il grandisse. Et puis à cinq ans, il s’est mis vraiment à montrer des dispositions dans le dressage. Alors, j’ai dit, je ne vous le rends pas, je le garde !".

Un premier signe du destin avant qu'en 2019, le cheval ne tombe malade. "Il s’est fait opérer. On a vraiment cru qu’il n’allait pas s’en sortir, mais moi, je ne l’ai pas lâché", termine la cavalière rennaise.

"Comme il avait une hernie énorme sous le ventre, il s’est fait réopérer à Saumur. Et c’est ce qui l’a sans doute sauvé. Parce que moi, j’étais là quand il s’est endormi, j’étais là quand il s’est réveillé. Et je pense que d’avoir été là, avec lui, tout le temps, cela a créé ce lien entre nous deux. Je ne l’ai pas lâché, et maintenant, c’est lui qui ne me lâche pas".

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