La coordination rennaise contre loi de sécurité globale, adoptée définitivement le 15 avril dernier par le Parlement, va saisir le Conseil constitutionnel pour demander son annulation. Elle dénonce un texte liberticide, après plusieurs mobilisations déjà organisées dans la région.
"Nous considérons que ce texte est liberticide et qu’il porte atteinte à la séparation des pouvoirs » écrivent Isabelle Jarjaille et Stéphane De Vendeuvre, co-président du Club de la presse de Bretagne, dans un communiqué.
Ils sont membres de la coordination rennaise contre la loi de sécurité globale, rassemblant une vingtaine de syndicats, collectifs, associations de journalistes et de réalisateurs, organisations de défense de droits humains. Ce jeudi 22 avril, ils ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel pour lui demander de retoquer ce texte.
"Après avoir organisé une grande marche des libertés en novembre 2020, rassemblant 7.500 personnes à Rennes, informé les citoyens sur les marchés et via la diffusion de débats, recueilli un millier de signatures pour écrire aux sénateurs d'Ille-et-Vilaine, la coordination rennaise va saisir le Conseil constitutionnel, afin de demander le respect de nos droits fondamentaux" indique la coordination rennaise contre la loi de sécurité globale.
Dans un courrier, elle précise que le syndicat de la magistrature, le syndicat des avocats de France, la Quadrature du Net, Droit au logement et la Ligue des droits de l’Homme vont déposer également une contribution auprès du Conseil constitutionnel, tout comme, chacun de leur côté, Amnesty international et les syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT et SGJ-FO .