Jean Castex est arrivé ce matin, accompagné du ministre de l’Intérieur et de celui de l’Education. Alors que les violences et affaires de stupéfiants se multiplient dans la capitale bretonne, ils doivent rencontrer les 36 nouveaux policiers déployés dans la ville.
40 policiers et 40 policiers municipaux supplémentaires pour Rennes et Saint Jacques de la Lande. Le contrat de sécurité intégrée signé ce matin vise à renforcer les effectifs, mais aussi à déployer des moyens de vidéosurveillance.
Dans l’agglomération, la circulation de stupéfiants ne cesse de se développer. Les forces de l’ordre et la justice ont repéré une quinzaine de points de deal réguliers. Entre 2019 et 2020, les saisies de drogue opérées par les policiers ont grimpé de 107% .
Un climat tendu
Ces derniers jours, les habitants d’un immeuble dans le quartier de Brequigny ont vu apparaître des menaces sur la porte de leur hall. " Pour toute coopération avec la police, des représaille seront faite. On sait tout. La coopération c’est donner des info, ouvrir sa porte au policier, on sait c’est quel fenêtre grace au photo. Pour toute coopération, c’est REPRESAILLES !!!"
En réponse, les policiers ont effectué une descente, saisi de la drogue et interpellé les vendeurs.
[#AntiStup] Une #interpellation ce soir square de Copenhague à #Rennes pour détention de #stupéfiants@PoliceNat35 mobilisé #ContreLesTrafics pic.twitter.com/B7wvBdMZ22
— Police nationale 35 (@PoliceNat35) September 30, 2021
A l’occasion de sa visite, le Premier ministre doit faire le point sur les amendes forfaitaires délictuelles pour consommation de drogue. Le dispositif avait été expérimenté à Rennes avant d’être étendu au reste du territoire. L’an passé, il a permis de dresser 104 000 contraventions.