Le festival des cultures "vidéo-ludiques" a réuni en quatre jours 12 000 personnes à Rennes, doublant les entrées de sa 1ère édition au Liberté. la dixième depuis sa naissance dans une maison de quartier. On y a vu des joueurs, des conférenciers, des créateurs de jeux et des prodiges japonais.
Une main sur chaque console, Hattori est un virtuose japonais du jeu Ikaruga, capable de tenir le rôle de 2 joueurs en même temps. C'est ce type de star, totalement inconnue, que l'on invite au festival Stunfest. Retransmise sur un écran géant, sa démonstration est suivie par des centaines de passionnés. Là, on se dit que le jeu vidéo, c'est plus comme avant...
"Le jeu vidéo a une cinquantaine d'année" explique Aymeric Laisné, de l'association rennaise 3Hit Combo, "il est passé d'un média d'un public d'initié à quelque chose qui irrigue toute la population".
D'où le succès de Stunfest, passé de la maison de quartier de la Touche, à Rennes, à la grande salle du Liberté en dix ans. Et cette formule "grand public" a payé, puisqu'avec près de 12 000 personnes sur 4 jours, les organisateurs doublent leur fréquentation.
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