Législatives 2024. Pas d'alliance entre autonomistes, régionalistes et partis de gauche en Bretagne, à la différence du Pays Basque

Au Pays basque, l'union des gauches en vue des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet intègre des candidats d'un parti régionaliste autonomiste: une alliance inédite sur ce territoire et unique en France. En Bretagne, l'Union démocratique Bretonne (UDB, régionalistes de centre gauche), bien que soutien du NFP, n'a pas eu de candidat investi dans le cadre de l'alliance à gauche.

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"Dans cette démarche pour faire barrage à l'extrême droite, il fallait une prise de responsabilités pour mettre en avant les points qui nous rassemblent" explique Xabi Larralde, représentant du parti autonomiste basque, "abertzale" ("patriote", en français) de gauche, Euskal Herria Bai (EHBai).

Ce serait contre-productif de partir les uns contre les autres, on défend les mêmes choses

Colette Capdevielle, ex-députée et candidate PS dans la circonscription de Bayonne, estampillée Nouveau Front populaire

Colette Capdevielle est suppléée par un maire EHBai. Dans la 6e circonscription, celle de Saint-Jean-de-Luz, c'est un militant EHBai, Peio Dufau, qui a été investi par le NFP.

Cette union de 2024 avec le Nouveau Front populaire, surtout portée par les socialistes et écologistes localement, n'avait pas été possible il y a deux ans avec la Nupes, sur fond de désaccords politiques, notamment avec le PCF et LFI, dont la candidate de 2022, Sandra Pereira Ostanel, a "pris acte" de l'investiture PS préférée cette fois à la sienne.

Pas d'union en Bretagne

L'alliance nouée au Pays basque est un cas unique en France. En Bretagne, l'Union démocratique Bretonne (UDB, régionalistes de centre gauche), bien que soutien du NFP, n'a pas eu de candidat investi dans le cadre de l'alliance à gauche.

Les chefs de partis, depuis la capitale, ont considéré que l'UDB n'existait pas en ne leur proposant ni titulaire, ni suppléance sur les 38 circonscriptions de la Bretagne. Dont acte

L'UDB, dans un communiqué

Si l'UDB ne présentera aucun candidat face au NFP, dont elle approuve globalement le programme, elle déplore une "méconnaissance manifeste de la sociologie électorale bretonne" qui "menace d'envoyer moins de députés de gauche à l'Assemblée nationale".

Paul Molac soutenu par l'UDB

Dans une circonscription du Morbihan, l'Union soutient le régionaliste Paul Molac (ex-EELV, ex-LREM), membre du groupe Liot et réélu en 2022 avec 73% des voix, face à une candidate communiste investie par le NFP.

En Corse, comme en Alsace ou en Savoie, les candidats indépendantistes, autonomistes ou régionalistes présentent quant à eux des candidatures individuelles.

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