Dans la continuité de la formule "3 week-end" expérimentée l'année dernière, les Tombées de la Nuit ont dévoilé une programmation resserrée au mois de juillet autour des valeurs du festival: arpenter l'espace, explorer des friches tant artistiques qu'urbaines, faire participer le public.
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"Cette année il n'y aura pas de programmation à l'opéra". Glissée anecdotiquement par Claude Guinard lors d'une présentation de premiers éléments de programmation du cru 2014 des Tombées de la Nuit, cette petite info en dit plus long sur cette future édition qu'elle n'y parait. Surtout lorsqu'on entend l'explication du directeur artistique: "essayer de programmer des artistes l'été, alors que les tourneurs y font 70% de leur chiffre d'affaires, cela devient plus possible". Et de raconter comment le manager de l'artiste pressentie pour cette date "plutôt classe" a surenchérit de semaine en semaine, alors que c'était conclu. "Là, ce n'est plus notre métier" explique-t-il.
Quand on en est à se demander s'il faut plus de pompes à bière ou de toilettes, on ne fait plus notre métier
Après l'expérience d'un an avec les Veilleurs, Claude Guinard et l'équipe des Tombées de la Nuit ont voulu rester près des gens, se resserrer autour valeurs qui font le caractère du festival. "Des expressions galvaudées comme "la présence sur le territoire, les créations partagées, être ensemble" explique Claude Guinard, qui sont par ailleurs l'essence d'une association d'acteurs culturels.
Une ballade nocturne en forêt
L'équipe des Tombées de la Nuit accueille un événement hors du tumulte du festival, les 16 et 17 mai, "pour pouvoir en profiter, être avec le public". Comme ils aiment le faire, les Tombées nous donnent rendez-vous pour un lieu tenu secret. A la seule lumière des torches, le Théâtre de l'Unité crée un Macbeth dans le mystère d'une forêt, au coeur de la nuit.
Week-end en ville
Pas de Thabor ni d'opera donc pour ce premier week-end en ville (03-06 juillet), mais un pari. Accueillir le cirque gigantesque des Gallois du NoFit State Circus. Sous un large dôme, le public est debout, englobé par un cirque très spectaculaire, très rock. Un pari, parce qu'il y aura 4 représentations, pour une jauge de 5 500 personnes. Autant dire que la billetterie est d'ores et déjà ouverte.
Panique au village
Viendront ensuite les trois week-ends du mois de juillet, avec à nouveau une destination lointaine: Laillé. C'est la plus éloignée des communes de la Métropole, et l'une des dernières arrivées dans son giron. La-bas, on retrouvera des compagnons de longue date du festival: Groupe en Fonction (We can be hero), pour des propositions qui vont impliquer les habitants, mettre en scène la commune. "Ce sont les spectacles qui nous ont amenés là-bas" explique Claude Guinard.
Retour à Apigné
Le dernier week-end (17-20 juillet), c'est le retour aux étangs d'Apigné. Le lieu a été étrenné l'année dernière. Il y aura 4 créations dont une première, celle de la compagnie Opus, complice de longue date du festival.
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