Alors que le Stade rennais avait réussi à prendre le large avec 2 buts en première période de cette rencontre de la 25e journée de Ligue 1, les Niçois ont renversé la vapeur en seconde période en égalisant. Un cinquième match nul amer pour les Rouges et Noirs.
Pour Rennes, 10e avec 33 points au classement provisoire à l'issue de la rencontre, c'est une nouvelle déconvenue. Le club breton n'a plus gagné depuis le 4 décembre et voit progressivement l'écart avec les places européennes s'accroître.
Les rouges et noirs peuvent surtout regretter l'énorme occasion gâchée par leur attaquant congolais Firmin Mubele, à l'entame de la seconde période, à 2-0 pour eux. Après s'être infiltré dans la surface tout en vitesse, Mubele a complètement loupé sa frappe seul face au but et au niveau du point de pénalty (51e minute).
Mais nooooon pic.twitter.com/Smc0DJLTIF
— Roazhon Sparziat' (@RoazhonSpart) 12 février 2017
Rennes en pointe sur la première période
Sur les 45 premières minutes de jeu, Rennes avait retrouvé un jeu collectif très séduisant, se créant nombre d'occasions. Les Bretons avaient été très réalistes en ouvrant le score dès la 7e minute par Morgan Amalfitano, sa dernière recrue. Idéalement servi par Giovanni Sio dans l'intervalle, il a piqué son ballon avec beaucoup de toucher devant le gardien niçois Cardinale, avant de le voir rebondir sur l'intérieur du poteau et entrer.OH LE BUT D'AMALFITANO ! MAGNIQUE ! pic.twitter.com/gCdPKueInz
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Alors qu'Amalfitano ratait le 2-0 en perdant un tête-à-tête avec Cardinale deux minutes plus tard, c'est finalement Sio, qui n'était pas hors-jeu au départ d'une frappe déviée de Sanjin Prcic, qui doublait la mise (2-0, 22e) dans la confusion.
LE BUUUUUT DE SIOOOOOO ! @gioelpasio pic.twitter.com/8D0PyJxWjy
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Nice retrouve des couleurs en seconde période
Privé de Mario Balotelli, malade, l'OGC Nice a même perdu son avant-centre Alassane Plea sur blessure à la 42e minute. Peu en vue jusque-là, hormis une sortie de Benoît Costil dans ses pieds (19e), Plea a cédé sa place au grec Anastasios Donis, prêté par la Juve, qui en a profité pour inscrire son premier but, sur un beau service de Valentin Eysseric à l'heure de jeu (2-1, 59e).Aaaah pétard de pétaaaard
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Réduction du score de Nice pic.twitter.com/7bpfwTHknD
L'égalisation niçoise viendra par Eysseric, parti dans le dos de la défense, qui remportera en fin de match son duel avec le portier breton Benoît Costil (2-2, 81e).
Pétard de pétard c'est pas possible........... pic.twitter.com/Ys4YUpvwrQ
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Le troisième but s'est refusé jusqu'au bout aux Bretons, comme sur un lob de Sio sur Cardinale, sorti à la limite de sa surface, mais pas cadré (73e), et sur une tête sauvée sur la ligne à la dernière minute.
Ce match nul laisse un goût amer auxs hommes de Gourcuff à l'issue de ce match qui aurait du les voir reprendre le chemin de la victoire.
Les Niçois, champions d'automne confirment qu'ils ont du mal à suivre la cadence infernale imprimée par les deux plus grosses écuries de L1 (PSG et Monaco) en ce début de 2017. Ce match nul au Roazhon park permet à Nice, 3e, de rester à deux points du PSG et à cinq du leader monégasque.
La réaction de Christian Gourcuff, entraîneur de Rennes
"Quand on mène 2-0 à la mi-temps, évidemment qu'on est déçu. On fait une première mi-temps assez bien maîtrisée. On les a gênés avec un bloc assez haut, sans aller trop haut se faire aspirer, ce qu'ils cherchent à faire. Après, le tournant - enfin déjà il y a la sortie de Joris Gnagnon à la mi-temps qui évidemment nous fragilise -, c'est quand on passe de l'occasion du 3-0 à 2-1 et après on sait très bien que, psychologiquement, ça change la donne. En deuxième période, on affiche un manque de maîtrise et une fébrilité qui remet Nice en selle. Sur la fin on peut même le perdre. Gnagnon apportait une sécurité défensive intéressante qui nous permet de jouer haut. Après on a été en difficulté, pas constamment mais pour gérer la profondeur, comme sur les buts. On a lâché aussi dans le cadrage, on a laissé partir des ballons parce que devant on assurait plus le premier écran, ça permettait à Dante de trouver de la profondeur. C'était leur solution, parce que sinon dans le jeu on avait deux lignes de quatre bien resserrées qui ne leur permettaient pas de développer leur jeu. C'est décevant, c'est frustrant".La déception de Romain Danzé, capitaine des Rouges et Noirs