Nice et Rennes n'ont pas réussi à se départager (1-1) dans la course à l'Europe, dimanche à l'Allianz Riviera, et restent respectivement 6e et 5e de la L1 en attendant le résultat de Montpellier ce soir à Marseille.
Une victoire des Héraultais, dimanche soir au Stade Vélodrome, leur permettrait de déloger les Bretons de la 5e place qualificative pour la Ligue Europa.
Malgré sa domination en deuxième période, Nice n'est pas parvenu à se défaire d'un concurrent direct dans cette course à l'Europe. Ce nul sonne même comme un coup d'arrêt pour les hommes de Lucien Favre.
En revanche, Sabri Lamouchi peut être satisfait de son équipe, entreprenante avant la pause et très solidaire après, face aux assauts niçois. Surtout, les Bretons enchaînent un 8e match sans défaite, important dans le money-time.
Le début de rencontre était compliqué pour Dante et ses coéquipiers, souvent pressés à proximité des buts de Walter Benitez durant le premier quart d'heure. Mais actuellement le Gym est en confiance et a parfois un petit brin de réussite. Surtout Alassane Plea, très en forme depuis son quadruplé à Guingamp (5-2) le 11 mars dernier.
Cela s'est vérifié à la 17e minute: après avoir remonté le ballon, Plea échange avec Maxime Lemarchand avant de tenter sa chance de loin. Jérémy Gelin, sur la trajectoire, dévie légèrement mais suffisamment la balle pour prendre son gardien à contre-pied.
Le Gym menait 1-0 contre le cours du jeu. Et Plea portait sa série impressionnante à sept buts et une passe décisive en quatre matches de L1.
Malgré ce coup du sort, les Bretons poursuivaient sur les mêmes bases. Wahbi Khazri, en percussion, servait dans l'axe un ballon à peine trop fort pour Diafra Sakho (25).
Dans la foulée, Mehdi Zeffane centrait à ras-de-terre. Contrairement à Arnaud Souquet et Marlon, deux véritables poteaux sur l'action, Benjamin Bourigeaud, bien lancé, égalisait fort logiquement (1-1, 27).
Nice pousse fort, en vain
Rennes terminait cette première période mieux que Nice.
Joris Gnagnon se sacrifiait en se jetant devant Plea (36). Puis Bourigeaud ratait de peu un but exceptionnel quand Benitez, très vigilant, sortait en corner, d'une manchette, son lob tenté depuis son propre camp (39)!
Après la pause, Si Rennes s'offrait la première opportunité par Khazri (46), les Niçois allaient pousser fort. Tour à tour, Plea (51), Lees-Melou (54, 59) et Saint-Maximin (56) ne parvenaient pas à faire la différence.
Et pendant ce temps, Mario Balotelli ? Mal servi en première période et peu impliqué par la suite, il errait comme une âme en peine. D'ailleurs, à sa sortie -remplacé à la 81e par le revenant Mickaël Le Bihan, qui n'avait plus joué depuis le 7 mai-, l'Italien n'avait pas déclenché une seule frappe de tout le match.
Les Aiglons poursuivaient leur domination jusqu'au coup de sifflet final, mais sans parvenir à leurs fins. Et Rennes faisait la bonne opération dans la course à l'Europe.