Marche pour le climat : manifester oui mais surtout viser le changement au quotidien

La marche pour la paix et le climat a lieu ce 21 septembre et réunit toutes les générations, des familles, des associations. David et les siens, Pascal, Barbara et Eric, Annie et Nino ou encore Sophie ont transformé leur quotidien car "il faut d'abord être le changement que l'on souhaite."

Ils ont rejoint le cortège de la marche pour la paix et le climat à Rennes. Pour David venu de Mordelles avec sa famille, l'engagement se confirme au quotidien depuis maintenant deux ans. Sa femme Gabrielle souligne "avant on réfléchissait moins à notre consommation". "Maintenant, on commence à se mettre au zéro déchets, à enlever le plastique, à plus acheter en vrac. Pour les vêtements, on les achète d'occasion." 
 


David va plus loin puisqu'il fait partie de l'association Vert Demain, qui milite pour des actions de transition. "On a planté 140 arbres, proposé quatre actions de nettoyage sur la commune, on organise des balades comestibles. Il faut reconnecter les gens à la nature en créant des ponts" affirme t-il. Une maison de la tradition écologique et solidaire est en projet, voulue comme un lieu d'animation et de pédagogie. "Le problème du climat est global. Nous citoyens devons en prendre conscience mais il faut nous en donner les moyens" relève t-il. 
 

"Je suis dans l'écologie radicale"


Pascal a 57 ans. 20 ans de manifestations. Pour lui, "il faut être le changement que l'on veut voir dans le monde". Il milite pour une association "La nature en ville". Dans sa vie, il se déplace en vélo, a fait le choix de Enercoop (un fournisseur français d'électricité d'origine renouvelable). "J'ai fait ma descente énergétique, je me suis débarrassé de certains objets comme du micro-ondes, de la télévision. J'ai juste un frigo et une machine à laver." 

Selon lui, les marches pour le climat "peuvent faire bouger une virgule mais pas forcément le paradigme." Cela reste un lieu de rencontres, un moyen de faire émerger les consciences." souligne-t-il alors qu'il se décrit comme "un utopiste réaliste."


"On est venu en train"


Eric et sa fille Barbara annoncent la couleur d'emblée. Ils sont venus en train de Caulnes. Eric concède que sa fille est plus avancé que lui sur les changements d'habitude. Barbara est devenue végétarienne, prône le recyclage. Sensibilisée à la surconsommation, elle achète désormais d'occasion ou via des sites d'échanges. Eric ajoute : "avant d'acheter, j'essaie de voir si je peux le faire moi-même." 
 


"On essaie de progresser"


Sophie est aussi venue en famille. "C'est une organisation, un effort pour certains aspects". Pour eux, cela passe d'abord par les déplacements : "on prend le vélo, les enfants pour aller à l'école, nous dès qu'on peut. On voudrait aussi n'avoir qu'une seule voiture." 
 

Ils essaient maintenant d'éviter les emballages, en évitant les supermarchés.

Un peu plus loin, Annie et Nino participent à leur première manifestation pour le climat. Annie explique "Je me suis dit qu'il était temps de venir." Tous deux sont déjà militants, dans d'autres domaines.
 
"La prise de conscience des jeunes sur le climat nous intéresse. Ils ne veulent pas qu'on les fasse rêver mais qu'on leur apporte des solutions. Nous on fait partie de la dernière génération qui ne se sera pas posé beaucoup de questions. On leur a légué tout ça. Je ne me sens pas coupable mais responsable complètement, en tant que citoyen" précise Nino. "Faire du social c'est bien, mais sur une planète morte, ça sert à rien."


 
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