Notre-Dame-des-Landes : plusieurs centaines de Bretons pour fêter l'abandon du projet

Des quatre coins de la Bretagne, des cars ont mis le cap vers la ZAD de Notre-Dame-des-Landes où se déroule une grande journée de mobilisation festive. Les opposants du Grand Ouest vont savourer l'abandon du projet d'aéroport.

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Sous le mot d’ordre "Enracinons l’avenir", les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se retrouvent ce samedi 10 février pour célébrer "la victoire historique" du retrait du projet d’aéroport, annoncé le 17 janvier 2018 par le Premier ministre Edouard Philippe.


Ce samedi matin, dès 9h, près de 200 opposants s'étaient donnez rendez-vous à Rennes pour partir avec quatre cars, direction la ZAD à Notre-Dame-des-Landes. Des bus étaient aussi affrétés au départ de Brest, Quimper et Lanester.

Rennes, ce 10 février 2018

Un rassemblement festif

Au lendemain de l’expiration du décret qui déclarait d’utilité publique la réalisation d’un nouvel aéroport et trois jours avant mardi-gras, le collectif appellait à de "grandes déambulations carnavalesques". Sous le thème "Nous sommes bocages", les sympathisants étaient invités à se déguiser et à se joindre à deux cortèges pour converger vers la ferme de Bellevue, occupée depuis janvier 2013 par le collectif de paysans anti-aéroport "Copain 44".

Un projet agricole collectif en lieu et place

Alors que la préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein, s'apprête à ouvrir les négociations sur le devenir des terres agricoles de la ZAD, les opposants tiennent à rappeler leur projet collectif pour l’avenir des 1650 hectares de la ZAD. "Même si l'aéroport est abandonné, beaucoup de gens sont prêts à se mobiliser en cas d'expulsions mais aussi pour porter le projet agricole collectif", a assuré l'un des Camille de la ZAD à nos confrères de l'AFP.

Outre la prise en charge de la redistribution des terres, le mouvement défend la possibilité que les opposants ayant pris part depuis 2007 à l'occupation du site puissent y rester, et que soient maintenus des projets alternatifs, agricoles ou non.

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