A Pont-Péan, rencontre entre sport et théâtre avec « Les Jeux sont faits »

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"Les jeux sont faits!". Un spectacle de la troupe bordelaise JOB présenté à Pont-Péan au sud de Rennes ce mardi soir. Alors que sport et culture peinent à tirer leur épingle du jeu dans cette crise sanitaire, la pièce a apporté une belle bouffée d'air au public.

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« Les Jeux sont faits », … et que ça fait du bien. Les quelque 400 personnes présentes (jauge réduite en raison de la situation sanitaire) mardi soir à l’Espace Beausoleil de Pont-Péan, souriant sous leur masque, ont apprécié ces instants d’émotion que l’on peut vivre dans une salle de spectacle.


Au croisement entre sport et théâtre


« Les Jeux sont faits », est une création où théâtre et sport se rencontrent.  Elle dépeint les destins extraordinaires de sportives et sportifs ayant participé aux Jeux Olympiques entre 1896 et 1936.


Au théâtre Job, à Bordeaux, le metteur en scène Georges Berdot avait depuis longtemps l’envie de monter une pièce liée aux Jeux olympiques. « Il a écrit ce spectacle alors que la ville de Paris était candidate aux Jeux de 2024, raconte Christian Ritter, un des six comédiens sur scène.
 
 

Petites histoires de la grande Histoire des Jeux


Il a cherché, a recueilli plein d’anecdotes sur cette période, poursuit-il, et choisi de mettre en scène des situations tendres et surprenantes au service de la grande histoire des jeux. Il a fait comme ça plein de petits tableaux où à chaque fois un personnage raconte son souvenir le plus marquant de chaque olympiade qui a eu lieu entre 1896 à Athènes, et 1936 à Berlin".


Esprit olympique, es-tu là ?


Dans chacun de ses tableaux, on voit ainsi les forces et faiblesses de l’humain, mêlant sa force et son humanité avec quelques cruautés et l'envie de truquer l’éthique. Georges Berdot fait découvrir les vérités d’hier – petites histoires belles, cocasses et surprenantes – qui rejoignent les anecdotes d’aujourd’hui qui courent dans les médias.

Tout est vrai, même si vous n’allez pas y croire.

Les comédiens du Théâtre Job


Dans ces petites histoires, « tout est vrai, même si vous n’allez pas y croire », annonce dès le début François Mauget, qui se trouve alors dans la peau de Alfréd Hajós, vainqueur hongrois de deux épreuves de natation lors de cette première olympiade de l’ère moderne. D'ailleurs, chaque saynète part d'une photo d'époque qui apparaît derrière les comédiens. François Mauget nous conte comment, à Athènes en 1896, l’épeuve de natation se déroulait en pleine mer. "Les nageurs étaient emmenés au large en bateau. Puis il nous lâchait dans l’eau. Et c’est le premier qui arrivait au rivage qui gagnait. Il valait mieux ne pas traîner". L’eau était à 12 degrés !




Une flèche dans le pied


Vient ensuite l’histoire de cet arbitre de tir à l’arc qui s’est retrouvé une flèche dans le pied aux JO de Saint-Louis en 1904. A cette époque, l’épreuve consistait à tirer une flèche vers le haut. Il fallait bien sûr penser à s’écarter avant que la flèche ne retombe. Lui avait oublié de le faire !

 

Weissmuller, Owens, deux stars


Les tableaux et les anecdotes, parfois justes amusantes comme celle-ci, parfois plus tragiques, se succèdent ainsi sur scène. Les histoires des deux stars de cette période sont également abordées.

Johnny Weissmuller, le multiple médaillé olympique en natation des Jeux de 1924, connu pour avoir incarné ensuite Tarzan au cinéma mais aussi pour avoir fini sa vie malade et ruiné (surtout en raison des pensions alimentaires dues à ses 5 ex-femmes) dans un hôpital psychiatrique, en 1984.
 

Jesse Owens, l’athlète noir qui remporta le 100m à Berlin en 1936 sous les yeux de Hitler, héros américain sur le moment, mais réduit à sa condition de "negro" à son retour sur le sol des Etats-Unis.
La légende veut qu'Hitler, vexé par la victoire d'un noir, refusa de lui serrer la main. Mais la réalité est tout autre. Regardez la scène qui est consacrée à cette histoire.
 
 
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