Un communiqué a été distribué par la direction aux journalistes présents en marge du CCE. Le site d'Aulnay-sous-bois fermera en 2014 et La Janais va perdre 1400 emplois.
C'est ce que craignaient les syndicats et Arnaud Montebourg, un plan de réduction d'effectif de grande ampleur, "un choc pour la nation". La direction confirme ce matin en marge du Comité Central d'Entreprise: 8000 emplois seront supprimés, dont 1 400 à La Janais à Rennes. L'usine d'Aulnay va aussi fermer en 2014
PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi l'arrêt de la production dans son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2014 et la suppression de 8.000 emplois en France, dont 1 400 à Rennes. Le premier constructeur automobile français prévoit "l'arrêt en 2014 des activités de production à Aulnay, qui emploie 3.000 salariés, le recentrage de la production en région parisienne sur Poissy et la revitalisation du site d'Aulnay", indique un communiqué. PSA prévoit de proposer des postes à 1.500 salariés en interne et à 1.500 salariés dans le bassin d'emploi d'Aulnay "grâce aux actions de reclassement externe". La production de la citadine Citroën C3, actuellement partagée entre Aulnay et Poissy (Yvelines), sera regroupée à Poissy.
Rennes très touchée
Le site de Rennes (Bretagne) est aussi touché par ce plan de restructuration. Il "conduirait à un redéploiement des effectifs de 1.400 emplois sur un total de 5.600 salariés", selon le communiqué.
Jean-Luc Perrard, directeur de l'usine PSA La Janais a confirmé les suppressions d'emplois à Rennes : «Un plan de départ volontaire sera lancé en juin 2013 et si nous n'arrivons pas au nombre espéré, il y aura des mesures contraintes». Jean Luc Perrard donnera plus de détails vendredi aux représentants du comité central. A la fin de la conférence de presse, il a aussi annoncé qu'un nouveau véhicule sera construit à Rennes. Mais il n'a pas souhaité dire lequel.
Le groupe, très affecté par la baisse des marchés automobiles européens, va également tailler dans ses effectifs hors production, "ce qui devrait conduire à la diminution de 3.600 emplois répartis sur l'ensemble des sites en France". Une catastrophe pour Nadine Cormier de FO