C'est une information de nos confrères du Point. Une étudiante de la Sorbonne interpellée, mi-décembre dans l'Essonne, projetait de commettre des attentats dans des lieux festifs de Rennes. Son arrestation avait été rendue publique le 28 décembre dernier.
Cette étudiante inscrite à la Sorbonne, âgée de 19 ans et originaire de Toulouse, a été arrêtée le 18 décembre par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), quelques jours avant un jeune homme, interpellé lui à Villeurbanne, expliquait Le Figaro. "Actifs sur les réseaux sociaux et en contact avec des membres de l'État islamique dans la zone syro-irakienne, ils projetaient de passer à l'action chacun de leur côté, sans lien entre eux". Lui, projetait d'attaquer des militaires en particulier, au moyen d'une arme à feu ou d'arme blanche.
L'étudiante radicalisée ciblait des lieux festifs rennais
Selon Le Point, le profil atypique de l'étudiante, étonne les policiers et magistrats. N'ayant jusqu'alors jamais attiré l'attention des service anti-terroristes, elle a été repérée parce qu'elle "tentait de se procurer un fusil d'assaut kalachnikov via l'application de messagerie cryptée Telegram". La jeune fille a reconnu d'emblée être « une islamiste convaincue, fière des attentats commis en France », revendiqués par l'organisation État islamique". Elle projetait de commettre un attentat dans des lieux festifs à Rennes.
Stratégie de dissimulation
L'étudiante parisienne a expliqué pratiquer la « taqya », une stratégie de la dissimulation, pour ne pas se faire repérer. Elle vivait en couple, sortait entre étudiant, buvait de l'alcool et ne montrait "aucun signe extérieur de radicalisation". Dans son testament, saisi lors d'une perquisition de son domicile, et rédigé en prévision de l'attentat, elle aurait ciblé Rennes, dit-elle "en raison d'une présence moins importante de policiers ». Elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle et placée en détention provisoire.