Ce week-end à Rennes, une friperie éphémère s’est installée dans les locaux de l’ancienne brasserie devenue Halles Saint-Hélier. Cinq tonnes de vêtements, chemises à carreaux, salopettes, vestes en jean, sont proposés au kilo. Un moyen de faire des affaires et de protéger la planète.
"Celle-là, je la prends, la jaune aussi... peut-être la bleue… " Sourire aux lèvres, Minka tourne sur elle-même dans la cabine d’essayage. Les chemises s’empilent à ses pieds. Elle a trouvé son bonheur.
Vintage et écolo
La petite société Oh my frip a maintenant un an. Ses fondateurs, Julien et Antoine, deux copains du Val d'Oise, avaient envie d’une mode plus responsable. "On sait que pour produire un jean, il faut 10 000 litres d’eau, c’est énorme ! Alors, on essaye de mettre en avant la seconde main" explique Xavier Laine, responsable des ventes.
Ce week-end end, 5 tonnes de vêtements sont proposés. "Il y a des fripes neuves, venues d’invendus de grandes marques américaines, européennes ou asiatiques, ou de la seconde main. On achète à la tonne, ensuite, on trie et on traite contre les petites bêtes comme les acariens ou les punaises de lit etc… "
28 euros le kilo
Sur les portants, des dizaines de chemises à carreaux, des salopettes, des pantalons cigarette, des vestes en jean. Le "Must" des années 90 est de retour. Du look de Kurt Cobain, le chanteur de Nirvana à celui des Spice Girls... il y en a pour tous les goûts !
Cécile, maman de trois enfants s’amuse à farfouiller. "Ça me fait marrer de voir mes enfants s’habiller comme nous. Ils aiment la mode des années 90."
"Mes enfants portent les vêtements de leur père et de leur grand-père" confirme Annaïck. " Là, on trouve encore plein de choses. "
Victoire pose son petit tas sur la balance. "Ça permet d’avoir des fringues sympas et pas chères" se réjouit-elle.
Les ventes se font uniquement sur inscription quelques créneaux sont encore disponibles.