Plusieurs manifestations sont prévues à Rennes ce dimanche 1er mai. L’une d’entre elles a été interdite par la préfecture car elle serait initiée par des "éléments radicaux de l‘utra-gauche rennaise".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis la fin du 19eme siècle, le 1er mai est la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et des travailleuses.

Cette année, comme chaque année, plusieurs appels à manifester ont été lancés dans de nombreuses villes de l’hexagone.  

A Rennes, la préfecture a enregistré et autorisé deux manifestations ce dimanche. Celle de la CGT35, UD FO, UF FSU, l'Union pirate et UD Solidaires, qui partira à 10h du métro Le Blosne. L’intersyndicale entend rappeler à cette occasion que "la situation économique et sociale est marquée par l’aggravation des inégalités, de la précarité et par la crise écologique"

Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) avait initialement prévu de manifester à partir de 11h. Le mouvement politique défilera finalement aux côtés des syndicats.

Le mouvement Union populaire lancé par la France Insoumise sera également de la partie.

L'ultra gauche interdite de manifester

Dans un communiqué de presse diffusé vendredi 29 avril, la préfecture d'Ille et Vilaine explique qu'un appel à manifester a "été lancé par l'ultra gauche rennaise" à 14h30 dans le centre de Rennes. 

L'autorité préfectorale a décidé d'interdire cette manifestation, estimant que les initiateurs sont les mêmes que ceux des manifestations des 16 et 24 avril, à la suite desquelles des heurts avaient éclaté.

"Initiée par des éléments radicaux, cette manifestation, non déclarée en préfecture et donc illégale, s’inscrit, par les revendications portées, dans la continuité des rassemblements qui avaient généré, les dimanche 10 avril 2022, samedi 16 avril 2022 et dimanche 24 avril 2022, des violences inadmissibles : dégradations, affrontements avec les forces de l’ordre avec barricades et feux de poubelles, jets de projectiles..." 

Peine de prison et amendes

Dans son texte la préfecture rappelle que "conformément au code pénal, tout organisateur d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende." 

Elle précise également que "le port et le transport d’armes par nature et de tout objet susceptible de constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal ainsi que le port et le transport par des particuliers sans motif légitime sont interdits aux abords et au sein de l'ensemble des cortèges, défilés et rassemblements".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information