Les réactions au projet d'adoption de la loi Travail sans passer par le vote des députés n'ont donc pas traîné. Dès mardi soir des centaines de manifestants sont descendus dans les rue de Rennes. Un défilé sans gros débordements malgré quelques face à face avec les forces de l'orrdre
Face au risque de voir le projet de loi travail rejeté à l'Assemblée par "une conjonction d'oppositions", Manuel Valls a dégainé mardi l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote, sauf si une motion de censure, aussitôt déposée par la droite, est adoptée jeudi.
En signe de protestation, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes. A Rennes ils étaient entre 300 et 400 à défiler dans les rues du centre historique.
Vers 21h30, le cortège, composé principalement de jeunes venant de la salle de la Cité, s'est engouffré dans la rue Saint-Michel. Rejoints par de nombreux syndicalistes, les manifestants n'ont pas cessé de scander leur indignation quant à la décision gouvernementale de recourir au 49-3.
Deux heures durant, les manifestants ont joué au chat et à la souris avec les forces de l'ordre postées aux abords du Parlement de Bretagne. Exceptés quelques tags et une tentative d'intrusion au siège de PS, aucun vrai débordement n'est à déplorer.
Des débordements lors du défilé de mardi après-midi
Mardi après-midi, une manifestation non déclarée avait traversé le centre-ville de Rennes. Des jeunes avaient ensuite brièvement occupé les voies de chemin de fer proches de la gare de Rennes, avant de se rendre au siège du CMB puis dans une galerie commerciale.En réaction à ce défilé non autorisé, la mairie de Rennes semble mettre en suspend la prolongation de la convention de l'occupation de la salle de la Cité.