Cette décision a été "confirmée en appel par le Conseil supérieur de la DNACG (Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion)", ajoutait la LNV. Une annonce qui avait poussé les dirigeants du club à annoncer lundi à Ouest-France leur intention de déposer le bilan.
Une question de responsabilité
Le REC Volley dit prendre "acte de la décision de la commission d'appel de la DNACG concernant l'avenir de l'équipe professionnelle". Et poursuit que "c'est une question de responsabilité vis-à-vis de tous".
"Les dirigeants et les forces vives qui les accompagnent, travaillent d'ores et déjà à la construction d'un budget qui devrait permettre de conserver le niveau professionnel, avec comme objectif la Ligue A pour la saison 2020-21", affirme le REC.
Rennes, longtemps en tête du championnat avant l'interruption de la saison, est confronté à un trou dans ses caisses de 300.000 à 400.000 euros, soit environ 20% du budget de la saison.
Difficultés Rennes Volley 35
Le REC promet de "bâtir un projet ambitieux, cohérent, pérenne, basé sur le respect des règles fiscales et juridiques, la transparence et l'éthique sportive". En cause: une gestion compliquée, des conflits internes et des sanctions répétées du gendarme financier.
Assurant vouloir défendre "les droits de l'ensemble du volley-ball rennais jusqu'au bout", le REC "ne peut se résoudre à la disparition du volley-ball professionnel
à Rennes".
Vendredi, la LNV avait annoncé qu'un projet de reprise, piloté par l'international, Kevin Le Roux, avait été recalé par le gendarme financier du volley.