Drame de Saint-Jacques de la Lande. Les premières analyses renforcent l’hypothèse d’un drame familial

Ce 23 novembre, un couple et leur fille de 25 ans étaient retrouvés sans vie dans la maison familiale. Les premiers éléments accréditaient la thèse d’un double homicide suivi d’un suicide. Les autopsies et les premières analyses graphologiques confirment cette hypothèse.

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"Les autopsie réalisées ont permis de confirmer le décès par pendaison de monsieur, la présence de lésions traumatiques chez madame avec un décès causé très certainement par une asphyxie mécanique qui reste cependant à confirmer par des examens complémentaires", indique le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc.

"Aucune lésion traumatique n'a été relevée chez la jeune femme et la cause de son décès n'est à ce stade pas déterminée. Des examens complémentaires notamment toxicologiques ont été ordonnés", ajoute le procureur.

Les corps du couple et de leur fille de 25 ans ont été retrouvés sans vie mercredi 23 novembre dans une maison à Saint-Jacques-de-La-Lande près de  Rennes.  

Les premières constatations permettaient d’évoquer un double homicide suivi d'un suicide du père. L'homme, âgé de 50 ans était employé au département d'Ille-et-Vilaine en tant qu'agent de maintenance d'un collège, avait été retrouvé pendu, sa femme, retraitée de 62 ans, allongée sur son lit et leur fille de 25 ans sur le sol de sa chambre.

C’est l'employeur de la jeune fille du couple qui s’étant inquiété de son absence avait alerté les pompiers.  

La lettre du père expertisée par un graphologue

Un écrit, retrouvé au domicile de la famille et "apparemment signé de la main de l'homme", annonçait qu'il voulait "mettre fin à ses jours ainsi qu'à ceux de sa compagne et de sa fille", expliquait mercredi le procureur, précisant que l'auteur de cet écrit "attribuait ses actes à un mal-être pouvant être en lien avec une maladie grave dont il serait atteint".

S'agissant de l'authentification du courrier", "il a pu être constaté une forte similitude avec des écrits de monsieur mais un examen de comparaison graphologique plus approfondi a été ordonné", a indiqué Philippe Astruc.

Selon le procureur, "les résultats de l'ensemble des examens restant à pratiquer ne seront pas connus avant plusieurs semaines" et "l'enquête ouverte pour assassinats confiée à la sûreté départementale va donc se poursuivre".

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