Il y avait de l'émotion en cette soirée de demi-finale au stade de la Route de Lorient. De l'émotion, mais aussi une joie contenue, car le club doit assurer son maintien. Ce sera donc une troisième finale en cinq ans pour le Stade Rennais, qui s'affirme réellement comme "un club de coupe".
Philippe Montanier affichait une belle humeur en conférence de presse, mais sans plus. Et pour cause. Au programme, dîner à la Piverdière, et dès 17h au lendemain de cette demi-finale, entraînement et préparation du match contre Saint-Etienne. Il arrive vendredi, soit trois jours plus tard. "Ils sont sympas" ironise le coatch, "ils auraient pu nous le mettre mercredi".Mais blague à part, Philippe Montanier s'inquiète pour l'état physique des joueurs. "On le voit avec Danzé (sorti du match à la mi-temps pour une douleur à la cuisse), j'ai laissé Sylvain [Armand] sur le banc. Il y a plusieurs joueurs qui sont limites, j'espère que la joie va aider à la récupération".
Car effectivement il y a le maintien à assurer, il faudrait passer la barre des 40 points. Ce qui serait suffisant. Le compteur est à 38 après la défaite à Monaco. Mais si les Rouge et Noirs restent en Ligue1, avec une finale au Stade de France, la fin de saison "sera acceptable" pour une années de transition.
Fréderic de Saint-Sernin, profite de cette soirée, même si l'envahissement de la pelouse lui vaudra une sanction de la part de la FFF. Une troisième finale en cinq ans, c'est une nouvelle marque de fabrique pour le club. "C'est un club de coupe, il y a un moment où ça va sourire. J'espère que ce sera le 3 mai, il faut que ce soit le 3 mai".A un moment, ça va sourire
Benoît Costil ne dit pas autre chose. Monaco, Guingamp, le gardien n'a pas de préférence. Mais il est persuadé que le Stade Rennais aura un trophée. "un jour", dit-il sans vendre la peau de l'ours, "peut-être dans 30 ans..."