Trans Musicales : les Canadiens mettent la chaude ambiance à l'Ubu

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Ce jeudi, le public de l'Ubu a rendez-vous avec le Canada. Et quel Canada ! Après Pierre Kwenders et son déhanché chaloupé en cinq langues, les membres du groupe Dead Obies sont venus haranguer la foule avec leur rap. 

De dos, face au public, il arbore fièrement sa cape ornée d'un "PK". Le montréalais Pierre Kwenders se tourne enfin, l'occasion de découvrir son kilt, ses pieds nus et son style, mélange d'électro, agrémenté d'une touche congolaise, et plus. "Vous avez envie de danser ?". "Est-ce que vous voulez chanter avec moi ?"


Pierre Kwenders chante en cinq langues : le français, l'anglais, le lingala, le tshiluba et le kikongo. Les trois dernières sont des dialectes congolais, son pays d'origine. "Mon inspiration vient d'abord en lingala, la langue de la rumba congolaise mais j'aime bien mixer avec des langues qui ont une autre rythmique, plus dansantes." Dans ses textes, il parle de tout. "Irène" c'est le nom d'un ouragan qui a touché l'Amérique du Nord en 2011. "On l'a enregistré le jour même de la tempête, en Nouvelle Écosse." Il ajoute "Je parle de ma vie, de guerre, d'amour, de la joie de vivre et même quand c'est triste, j'essaie de garder ça joyeux". 

Sa recette fonctionne : "J'ai aimé le mélange des genres, la musique du Congo avec l'électro. Même le changement de langue, j'ai trouvé que c'était bien amené." confie une festivalière. 

"On vient représenter Montréal sud"

D'emblée les six garçons du groupe Dead Obies donnent le ton et revendiquent. "Normalement, on joue pas avant minuit le soir, mais pour vous on fait une exception." Ça chahute dans les textes, le flow est rapide, percutant et donne un bon gros rap, gras, le tout en franglais. Les mots sont importants pour le groupe qui a sorti un album intitulé Montréal Sud et un livre qui va avec, pour accompagner l'écoute. On y trouve entre autre, un lexique permettant de comprendre les termes utilisés. 


Avec leur passage, la température monte d'un cran à l'Ubu. Les têtes s'agitent, des doigts pas très polis se lèvent. Ils terminent en furie, avec un morceau limite métal et s'évaporent presque trop silencieusement en coulisses. En résumé et comme le dit si bien Sandrine "Ça tabasse."
 

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