Les Trans Musicales sont lancées. L'Ubu a démarré les hostilités ce mercredi 3 décembre. Au programme : Max Jury, coup de coeur de Jean-Louis Brossard, Sabina, Alsarah and the Nubatones et Forever Pavot.
Ça y'est les Trans Musicales ont commencé. Ce mercredi 3 décembre, il y avait la queue devant l'Ubu à Rennes. Dans la file d'attente, on croise d'abord Amandine et Béné, deux graphistes de Nantes. Elles sont venues voir Sabina, non sans être intéressées car elles avaient un but : "On cherchait une musique pour illustrer un clip, un truc pas trop girly. On a trouvé Sabina, et on aime bien l'énergie, le petit côté rétro, un peu rock." Pour le reste de la soirée, elles concèdent : "on vient à l'aveugle." Béné est déjà venue aux Trans mais il y a longtemps. Elle a vu les Fugees : "A l'époque, c'était blindé, c'était aussi un peu foutraque, avec des débuts un peu ratés." Mais pour elle, les Trans, c'est ça aussi, venir "sans avoir rien écouté, sans à-priori."
On rencontre aussi Laurent, bénévole pour Canal B et capteur de sons. Il a pu voir les balances de Max Jury : "c'était cool, posé et doux" et Forever Pavot "ça a l'air un peu psyché." Pour lui, les Trans riment avec "bons souvenirs".
Ça va super bien ! J'attends tous les groupes évidemment mais quand même Max Jury... Je me suis décidé sur un morceau "Christian eyes" (Jean-Louis Brossard, des Trans Musicales)
"I don't care everybody's talk" Max Jury
Max Jury, chouchou de Jean-Louis Brossard entre en scène. Il n'est pas tout seul : un bassiste l'accompagne alors que lui alterne entre clavier et guitare. Nombreuses sont celles qui sont venues le voir, charmées par une voix dont "on se demande si c'est un homme ou une femme" comme l'expliquent Laure et Marie-Claire. Le chanteur est en tout cas heureux d'être là. Et à la fin, le public est aussi enchanté.Sandrine souligne : "Il a une belle voix, je le préfère au piano, quand il est plus jazzy." Elle relève aussi le côté ambivalent de l'artiste : "Au début, on ne savait pas si c'était une fille ou un garçon. C'est un mélange, j'adore ça, c'est sexy."
Tout feu tout flamme, avec Sabina
C'est au tour de Sabina, artiste italo-allemande de faire son entrée sur scène. Vêtue d'un collant aux genoux étoilés et d'un haut enflammé, elle commence à chanter. Elle interpelle le public "Chantez avec moi, je veux vous entendre. Nous sommes une réflexion de vous, donnez nous tout ! " et explique "Vous avez compris ce que je porte ? Je suis l'Europe, je brûle" en référence à ces étoiles.
" Ne faisons pas trop de révolutions, plutôt des chansons d'amour" ajoute-t-elle en disant "c'est pareil, ça va ensemble." A la sortie, la foule est plutôt conquise. Manu précise juste : "on a bien aimé sa présence sur scène, son rythme mais on a préféré quand elle s'agite."
Côté coulisses et une fois le show fini, Sabina est emballée : "J'ai kiffé. Le public était présent." Quand on l'interroge sur la chanson "Tabarly", elle explique que c'est un hommage, à une personne qu'elle juge très libre : "pendant ses interviews, je trouvais que c'était quelqu'un qui avait passé beaucoup de temps avec la nature. Je suis admirative de cet homme si intègre, sans prétention, qui était juste lui-même. Dans les entretiens, il écoute la question, il répond. C'est tellement rare aujourd'hui, à l'époque du selfie du tout. "
Alsarah, "très dansant"
Alsarah and the Nubatones prennent la relève. La foule tape dans les mains "La chanteuse est belle, c'est dansant. C'est ça qui est bien aux Trans, y'a de tout."
Au final Cyrille relève que cette soirée s'annonce comme "une bonne mise en jambe" pour cette édition 2014 des Trans Musicales. Son comparse Olivier regrette juste "le centre ville" et "cette facilité de pouvoir basculer d'un univers à un autre."
To be continued...