Avec 58 000 spectateurs sur quatre jours, la fréquentation des Trans Musicales s'érode un peu. Mais les organisateurs, en raison de la grève et du contexte social, pouvaient s'attendre à pire. Et sont rassurés.
Bien sûr, le bilan d'une édition des Trans Musicales ne se limite pas à cela. Mais faisons d'abord les comptes.
Avec 56 000 participant.e.s, dont 31 spectateurs.trice.s au parc expo, la fréquentation du festival affiche une légère baisse par rapport à l'année dernière (58 000). Une baisse beaucoup moins forte qu'entre 2018 et 2017 (62 000 spectateurs). On la doit surtout à un jeudi où le parc expo est resté trop clairsemé.
Cela étant dit, "artistes et publics ont répondu présent" à cette 41ème édition, qui a notamment fait le plein chez les pros, ils ont été 1350, qui se sont bel et bien déplacés.
Avec 21 premières scènes européennes, comme celle de Go Go Machine Orchestra, 12 premières scènes françaises, 12 créations pour le festival, les Trans Musicales, leurs 84 groupes et 2 compagnies de danse ont affiché une belle diversité, et de nombreuses découvertes.
Parmi elles, l'artiste Belge d'origine congolaise, Lous ans the Yakusa aka Marie-Pierra Kakoma, dont la création a été présentée sur 5 jours à l'Aire Libre.
On pourra revoir, pour faire durer le plaisir, les prestations d'Art Melody, Maverick Sabre ou Coachema le jeudi, Los Bitchos, Shortparis et Megative le vendredi, ou encore Joeye Quinones, Acid Arab et Groove Control le samedi.