Université de Rennes 2 : une assemblée générale se tiendra demain jeudi

Une "assemblée générale" s'est bien tenue à l'Université de Rennes 2, fermée aux étudiants. Le Président, Jean-Emile Gombert, s'est exprimé ce mercredi via communiqué. 

Une assemblée générale s'est bien tenue à l'université de Rennes 2, réunissant environ 150 personnes selon notre équipe de reportage présente sur place.

Une AG a bien lieu à l'université #Rennes 2 , avec 300 personnes pic.twitter.com/DqZRGA9AnU

— France 3 Bretagne (@france3Bretagne) November 12, 2014

Parmi les personnes présentes, des étudiants du syndicat UNEF qui arboraient un auto-collant au nom de leur syndicat. Pour rebondir sur les propos du président de l'université, ils ont annoncé leur intention de tenir une assemblée générale ce jeudi. L'appel provenant cette fois notamment d'organisations étudiantes appartenant à l'université, "la faculté sera ouverte demain", a indiqué le président de l'établissement, Jean-Émile Gombert, lors d'un point de presse en début d'après-midi.

Ce mercredi matin, Jean-Emilie Gombert avait envoyé un communiquer pour expliquer plus avant sa décision de fermer l'université de Rennes 2 ce mercredi, suite à l'appel à la tenue d'une assemblée générale dans les locaux de l'université. Cette dernière "a été annoncée dans un tract distribué en centre ville de Rennes. Ce tract non signé n’appelait pas à une réunion en hommage à Rémi Fraisse, mais à « un mouvement contre la police ». Cet appel a été relayé par un tag peint sur le bâtiment de la présidence de l’université Rennes 2 dans la nuit du 9 novembre" explique le communiqué.

"Ayant eu confirmation des risques encourus, étant responsable de la sécurité des 1 300 personnels et des 23 000 étudiants de l’université, ainsi que de locaux, j’ai pris la décision de ne pas ouvrir les bâtiments du campus Villejean pendant la journée du 12 novembre" poursuit-il.

Jean-Emile Gombert indique que l'université est pour autant "préoccupée par l’enchaînement des événements qui a conduit au décès de Rémi Fraisse".

"Cela interroge, pour le moins, sur la place du citoyen dans les processus de décisions politiques. Lorsque les points de vue s’opposent, ce qui est légitime, il faut trouver les procédures d’arbitrage démocratique qui légitiment les décisions aux yeux de tous" estime jean-Emile Gombert, rappelant l'appel au calme des parents de Rémi Fraisse.