Urgences au CHU de Rennes "il faut appeler le 15 avant de venir" insiste le chef de service du SAMU

Les urgences du CHU de Rennes seront les seules à être ouvertes tout l'été en Ille-et-Vilaine. Afin de répondre au mieux à l'afflux de patients entre juillet et août, la direction de l'hôpital public tire la sonnette d'alarme : il faut téléphoner au 15 avant de se déplacer aux urgences.

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Les urgences de l'hôpital de Rennes s’organisent pour passer l’été. Avec les congés d’une partie de leur personnel, la reprise du Covid et les fermetures de services d’urgences d’hôpitaux périphériques, le CHU de Rennes met en place un plan de bataille pour faire face à l’afflux potentiel de patients cet été.

Ne pas venir directement aux urgences

Les urgences du CHU de Rennes seront ouvertes tout l’été. “Il y aura du personnel pour répondre à chaque type d’urgence : cardiaque, dentaire, psychiatrique…" détaille la directrice du CHU de Rennes, Véronique Anatole-Touzet lors de la conférence de presse sur l'organisation de l’hôpital durant l’été 2022.

La situation n’est pas simple aux urgences et l’été sera chaud. Les services d’urgences des hôpitaux périphériques de l'Ille-et-Vilaine vont connaître des fermetures temporaires. “Redon, Vannes, Fougères, Saint-Grégoire vont fermer la nuit pour certains et la journée pour d’autres. Nous nous attendons à un afflux de patients durant l’été" enchérit le professeur Louis Soulat, chef de service des urgences du CHU et du Samu en Ille-et-Vilaine.

L’appel systématique au 15

La solution est dans la régulation. “Il faut appeler le 15 avant de se déplacer aux urgences, martèle le chef de service du Samu. Vous aurez un contact médical pour évaluer votre besoin de santé”.  Selon l’évaluation faite, le patient au bout du fil sera orienté dans une filière urgente ou de médecine générale, la médecine de ville. 

Le professeur Louis Soulat insiste sur le besoin de régulation, unique solution pour désengorger les urgences qui sont fragilisées par le manque de personnel.

La médecine de ville en renfort

Avec ce système de régulation téléphonique, dit “SAS” pour service d’accès aux soins, “un assistant de régulation décroche dans la minute pour 99% des appels et en moins de 30 secondes pour 90% des appels” rassure le professeur Louis Soulat.

Derrière l’appel au 15, des assistants de régulations ont bénéficié d’une formation d’un an. “Les résultats sont bons, nous parvenons à baisser de 5% les admissions hospitalières, précise Jean-Yves Gauvrit, président de la Commission médicale du CHU de Rennes. Face à l’afflux de personnes à l’hôpital, la réponse doit être collective, pas que hospitalière."

Le chef de service des urgences insiste “S’il faut venir aux urgences nous les accueillerons, poursuit le professeur Louis Soulat. Mais s’il est possible de trouver une solution en médecine de ville, nous prenons nous-même les rendez-vous pour les patients.” 

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