Deux hommes ont été interpellés le 2 janvier dans le cadre des dégradations commises au tractopelle en décembre dernier au collège de Tinténiac (Ille-et-Vilaine). Ils ont tous deux reconnu les faits et seront jugés le 23 février prochain.
Le 11 décembre 2023, d’importantes dégradations étaient commises, la nuit, au collège Saint Joseph à Tinténiac à l’aide d’une chargeuse dérobée dans la carrière de Guipel et retrouvée sur place.
Le 18 décembre 2023, de nouvelles dégradations étaient perpétrées au sein du même établissement scolaire selon un mode opératoire identique.
A chaque fois, des dégradations avaient également été commises sur le lieu du vol, le long du trajet emprunté par l’engin de chantier et sur la propriété où il était retrouvé quelques jours après les seconds faits.
Empreinte ADN
Le parquet de Saint-Malo avait donc ouvert une enquête de flagrance des chefs de vols et dégradations et confié les investigations à la brigade de gendarmerie de Combourg. L’ensemble des investigations menées dans le cadre de l’enquête, notamment le prélèvement puis l’exploitation d’une empreinte ADN prélevée sur la chargeuse et l’analyse de la vidéosurveillance de l’établissement scolaire, ont permis d’identifier deux individus susceptibles d’avoir commis les faits.
Audience correctionnelle le 23 février 2024
Le 2 janvier 2024, les mis en cause ont été placés en garde en vue. Au cours de leurs auditions, ils ont reconnu leur implication. Le procureur de la République a décidé de les déférer au parquet du tribunal judiciaire de Saint-Malo et de les faire comparaître à l’audience correctionnelle du 23 février 2024 des chefs de vols aggravés, dégradations du bien d’autrui aggravé et dégradations volontaires d’un bien destiné à l’utilité publique.
Expertise psychiatrique
Il a ordonné par ailleurs la réalisation d’une expertise psychiatrique pour chacun des mis en cause.
Dans l’attente de leur jugement, l’un des mis en cause a été placé en détention provisoire ; le second sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction de paraître dans les communes de
Guipel, Saint-Brieuc des Iffs et Gondran où certains faits ont été commis.