Les habitants de Saint-Malo s'organisent en collectif pour dénoncer les conséquences des locations de très courte durée. Nuisances, augmentation du prix de l'immobilier, perte d'identité des quartiers, ils souhaitent que la ville prennent des mesures.

Véronique est propriétaire depuis 26 ans à Saint-Malo intra-muros, dans une maison divisée en plusieurs logements. Pour ces derniers, elle parle de "propriétaires fantômes". L'un des appartements situé près du sien se retrouve notamment sur neuf plateformes de location en ligne. Et elle n'en peut plus des va-et-vient des résidents éphémères, des services qui vont avec comme le ménage. "Je vis dans un hall de gare" déplore-t-elle. 

Depuis le 13 mai, elle et une quarantaine d'autres malouins se sont organisés en collectif, afin d'échanger sur l'impact de l'hébergement touristique mais aussi dans l'espoir  d'interpeller la municipalité. Véronique insiste "nous ne déplorons pas le tourisme, nous en avons l'habitude" mais pour elle le phénomène des locations de très courtes durées représente un phénomène dangereux pour les coeurs de ville, avec une perte d'identité. Franck Rolland, membre du collectif s'interroge "Qu'est-ce qui rapporte le plus à la ville ? Des touristes ou des familles installées à plus long terme ?"


Des propriétaires encore plus à l'amende ?


Parmi les propositions du collectif : des tables rondes qui rassembleraient les personnes concernées, hôteliers, agences immobilières, riverains...ou l'augmentation de l'amende déjà en vigueur, pour ceux qui oublieraient de déclarer leur meublé. Un contrôle serait également nécessaire via la nomination d'un agent de la ville. 

Le collectif aimerait aussi être rejoint par d'autres communes, pour fédérer un mouvement national. 
 
 
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