Comme le collège Saint-Joseph de Tinténiac, en Ille-et-Vilaine, ce mardi 3 janvier, une vingtaine d'établissements scolaires en France ont reçu des menaces d'attentats à la bombe. Ils ont été proférés sur des espaces numériques de travail piratés.
Les 800 élèves du collège Saint-Joseph de Tinténiac ont été évacués une partie de l'après-midi de ce 3 janvier, rapportait France Bleu, la réception de mails évoquant une bombe dans le collège. Ils proviennent d'un parent d'élève du collège dont la boîte mail et le compte Discord ont été piratés.
Des évacuations de ce type ont eu lieu dans une vingtaine d'établissements scolaires de France ce lundi et mardi, à la suite de menaces d'attentats à la bombe proférés sur des espaces numériques de travail (ENT) piratés.
L'ENT est un portail internet qui sert à relier parents, enseignants et élèves et à communiquer et échanger des informations sur la vie des collèges et des lycées.
Selon le ministère de l'Education nationale, contacté par l'AFP, "une vingtaine d'établissements (collèges et lycées) ont été concernés en France métropolitaine par ces messages porteurs de menaces d'attentat, principalement dans l'académie de Lille, et dans une moindre mesure dans celles de Créteil, Grenoble, Versailles, Normandie et Lyon". "Ces messages ont été repérés par des parents sur WhatsApp, Snapchat ou sur des ENT". ajoute le ministère.
Selon une source policière, des messages ont été envoyés les 2 et 3 janvier sur les comptes ENT d'élèves. Il y a eu des évacuations pour "levée de doutes" dans des établissements de Seine-et-Marne ainsi qu'à La Madeleine (Nord), Rillieux-la-Pape (Rhône), Marseille, Caen ou encore Carvin (Pas-de-Calais).
"Partout en France, les lycées sont destinataires de mails de menaces d'attentats sur les ENT" mais "les expéditeurs des mails ne sont pas les auteurs", a affirmé cette source, qui ajoute que "l'unité de lutte contre la cybercriminalité est associée très étroitement à l'enquête".
Avec AFP