Une semaine après l'évacuation du squat de la Poterie à Rennes, et grâce à la mobilisation, les 80 familles ont pu être relogées.
Ils sont originaires de République Démocratique du Congo, de Tchétchénie, de Mongolie, d'Albanie et avaient trouvé refuge depuis près d'un an dans une ancienne maison de retraite située dans le quartier de la Poterie au sud de Rennes. Le lundi 16 juillet dernier ces 160 à 175 migrants ont dû quitter les lieux comme l'avait demandé le groupe immobilier Lamotte, propriétaire des lieux.
Pourtant aucune solution de relogement stable n'était prévue. Face à l'urgence la mairie de Rennes a alors ouvert les portes du gymnase du Haut Sancé aux familles avec enfant(s) mais cette réponse ne pouvait être durable.
Une mobilisation de l'Etat, de la ville, de l'évéché et des particuliers
Après négociation les services de l'état ont mis à disposition 75 places dans des hôtels, pour les familles avec enfants dont les titres de séjour sont en cours d'examen à la Préfecture. La ville a quant à elle trouvé des appartements ou des petites maisons à Rennes, Pléchâtel, Laillé, Melesse et Betton. De quoi accueillir une trentaine de personnes, majoritairement des familles.L’évéché a également mis deux appartements à disposition et une vingtaine de familles est également hébergée par des particuliers.
Une semaine après l'évacuation tous les migrants ont désormais un toit pour se reposer ... mais pour combien de temps ? A la rentrée de septembre les choses pourraient encore se compliquer pour nombre d'entre eux.
Nous avons rencontré Franklin et sa famille relogée par la ville de Rennes.
Un reportage de Severine Breton et Jean-Michel Piron
Intervenants:
Jussy - originaire du COngo
Armelle Bounya - Présidente de l 'association "Un Toit est un droit" de Rennes