Loïck Peyron et ses coéquipiers ont du ralentir mais ils sont toujours en avance sur le record de F. Cammas.
Loïck Peyron et ses treize équipiers espèrent atteindre le cap Horn le 22 ou le 23 décembre et ainsi passer Noël au large des côtes uruguayennes.
En attendant, depuis plusieurs jours, le maxi-trimaran a été contraint de ralentir à cause d'un immense champ de glaces.
Durant la vacation de dimanche, le skipper a expliqué : "On est encore au milieu de beaucoup d’icebergs 27 nœuds de vent, grand voile à deux ris toute seule, deux on vient de se détourner plein sud pour éviter deux éco-radars sans les voir donc deux grosses bêbêtes de glaces et sans doute leurs bébés aux alentours. On essaye de passer à plus de 5-6 milles à une dizaine de kilomètres de l’éco en question on attend que le jour arrive pour ré-accélérer afin de sortir définitivement de cette zone mais cela ne va pas être simple. C’est assez angoissant car le moindre morceau de glace non repérable au radar peut casser une deux ou trois coques. Les garçons qui dorment le font les pieds en avant car il vaut mieux se fracasser les chevilles que la nuque en cas de choc. On avance à une 15aine de nœuds le plus doucement possible en direction de la sortie de cette zone très dangereuse. Dès que le jour va arriver, tout va s’arranger beaucoup mieux car en plus de cela nous sommes contre le vent avec une mer abominable. C’est un Pacifique qui ne l’est pas du tout."
La vacation du 16 décembre en vidéo
Le maxi-trimaran ne comptait plus que 960 milles d'avance dimanche en milieu d'après-midi. Pour s'emparer du Jules-Verne, Loïck Peyron et ses équipiers devront être de retour par le travers d'Ouessant avant le 9 janvier 2012 à 17h15.