Le 6 juillet, les salariés de Doux seront fixés sur leur sort. Les repreneurs ont jusqu'au 5 pour déposer leur dossier
C'est le 6 juillet prochain, que les salariés travaillant chez Doux seront fixés sur leur sort. Les repreneurs ont jusqu'au 5 pour déposer leur dossier. L'espoir maintenant des salariés, c'est que le groupe ne soit pas démantelé. C'est ce qu'ils ont dit aujourd'hui, lors d'un CCE Extraordinaire qui se tenait à Châteaulin.
A Chateaulin le précédent comité central d'entreprises s'était tenu le 5 juin dernier. Depuis le groupe a été mis en vente, des usines tournent au ralenti et plusieurs noms de repreneurs, français ou étrangers circulent. De quoi alimenter l'inquiétude des éleveurs et des représentants des 3400 salariés de Doux .
Avec 364 milions d'euros de dettes, le groupe et ses 24 sociétés sont au bord de l'asphyxie. La vente d'une usine vient d'apporter un peu d'air frais mais personne pour le moment ne semblerait intéressé par l'ensemble des activités qui vont du frais au surgelé en passant par les produits élaborés. Les syndicats craignent un démentèlement du groupe et des licenciements
Au gouvernement on souhaiteraient que le société reste entre les mains d'un industriel français. La date limite de dépôt des offres de reprise a été repoussée au 5 juillet. Le sort du leader européen de la volaille se décidera au tribunal de commerce de Quimper le 16 juillet prochain.