Avec "l'Avenir en Tête", l'Institut des Neurosciences Cliniques de Rennes fait appel à la générosité des mécènes.
A Rennes, des scientifiques et des médecins lancent un fond de dotation pour tenter d'améliorer la prise en charge des malades, victimes de maladies du cerveau.
L'objectif est triple: améliorer l'accueil des patients dans les hôpitaux, aider la région Bretagne à conforter son rang de leader dans la recherche sur les maladies du cerveau et enfin, donner les moyens à de jeunes chercheurs de poursuivre leurs travaux en Bretagne.
Maladie de Parkinson, accident vasculaire cérébrale, dépressions, troubles obsessionnels compulsifs, maladie d'Alzheimer, sclérose en plaques: découvrez les espoirs des chercheurs dans cette action de mécénat.
Gilles Edan, neurologue
Le réseau Sclérose en Plaque de Bretagne a compilé une base de donnée sur 4000 patients. Une richesse qu'il faut maintenant faire fructifier.
Christian Barillot, directeur de recherche INSERM & CNRS
Une meilleure exploitation de l'imagerie médicale permettrait de diagnostiquer la sclérose en plaque dans ses phases précoces.
Arnaud Biraben, neurologue et neuro-chirurgien
Il existe à Rennes un modèle informatique du cerveau performant, auquel s'ajoutent d'autres outils d'étude sur l'animal mort ou vivant, puis sur l'homme. Pour avancer dans le traitement de l'épilepsie, il faudrait tester de nouveaux médicaments.
Isabelle Bonan, médecin rééducateur
Après un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le handicap moteur est lourd à gérer. Pour rééduquer de manière originale et novatrice, les idées ne manquent pas. Il faut des moyens pour en prouver l'efficacité.
Marc Vérin, neurologue
La stimulation cérébrale profonde que l'on pratique dans le traitement de la maladie de Parkinson mérite d'être perfectionnée, et élargie à un nombre plus importants de patient.
Philippe Gallien, médecin rééducateur
La robotique permet de diminuer les handicaps et aide à la rééducation, après un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). dans un centre de soin, la fonction de recherche doit être développée.
Serge Belliard, neurologue
Pouvoir diagnostiquer la maladie d'Alzheimer de plus en plus tôt est un enjeu majeur, ainsi que mieux accueillir les patient qui suivent des protocoles sur de nouveaux traitements.