Les freins n'auraient pas fonctionné, selon le chauffeur du car et plusieurs passagers.
D'après le procureur de Quimper en charge de l’enquête de l’accident de car survenu samedi à Quimper, le car serait arrivé sur le rond-point à près de 100km/h. Le chauffeur maintient sa version, selon laquelle il n'a pas pu freiner. Une passagère, gravement blessée a porté plainte.
Le chauffeur du car, de la compagnie Salaün très choqué sera réentendu dans les prochains jours, de même que l'accompagnatrice. Mais d'après le procureur de Quimper, le chauffeur maintient la thèse de la défaillance technique pour expliquer l'accident qui a fait 12 blessés dont 3 graves samedi à Quimper. Un expert a aussi été nommé pour examiner le car et le chronotachygraphe du car, un appareil électronique enregistreur de vitesse, de temps de conduite et d'activités (temps de repos...).
Le P-DG de l'entreprise Michel Salaün avait dès samedi, écarté l'hypothèse d'un dysfonctionnement des freins précisant que le véhicule, acheté neuf en 2009, était équipé d'un double système de freinage. Mis en service début 2009, le car venait d'être contrôlé, deux jours avant, sur des points comme le mécanisme de bridage de la vitesse.
Le petit garçon blessé a été greffé
Il y avait 25 passagers dans le car, des salariés de CERFrance et leurs familles qui partaient pour un séjour à la montagne, organisé par le CE de leur entreprise. Parmi les blessés graves, un petit garçon de quatre ans qui avait été amputé d'une main lors de l'accident. Il a été greffé de la main, au cours du week-end, à l’hôpital Morvan, à Brest. Les deux autres blessés graves sont toujours hospitalisés.
Voici le point presse du procureur de Quimper